La qualité sanitaire des moutons mis sur le marché national en prévision de l'Aïd El Adha est irréprochable. Cette affirmation vient de Mohamed Boukarabila, membre du bureau national de la Fédération nationale des éleveurs. Pour notre interlocuteur, « impossible qu'un moual (éleveur) mette en vente du bétail malade. Une probabilité qui peut arriver cependant dans les marchés informels ». « L'éleveur a des principes et exerce son métier dans le respect le plus total des mesures de protection de la santé du bétail. Il voue un respect sans faille à la société et aux consommateurs », tient-il à préciser. Pour ce qui est du prix pratiqué et la très haute marge bénéficiaire des intermédiaires, Mohamed Boukarabila soutient que « les points de vente aménagés par le ministère de l'Agriculture, afin de mettre en contact l'éleveur et le consommateur, permettent de garder le prix du mouton relativement bas puisqu'il peut connaître une légère hausse pour atteindre la fourchette de 20.000 à 50.000 DA ». Pour la capitale, pas moins de 14 points de vente ont été aménagés. Ces lieux « doivent être sécurisés, dotés d'eau pour permettre aux vendeurs d'acquérir, dès le 1er septembre prochain, l'alimentation nécessaire ». Il soutiendra, par ailleurs, que « l'ensemble des wilayas du pays sont au courant de la mise en place de points de vente directe ». Ce qui met les responsables locaux devant leurs responsabilités : organiser ce dispositif et veiller à sa mise en place.