Le collectif des entreprises chargées de la réalisation des logements inscrits à l'actif de l'OPGI de Tizi Ouzou ont observé, mardi dernier dans la matinée, un sit-in devant le siège de cet organisme, pour réclamer le paiement de leurs situations. « Ce n'est qu'après avoir épuisé toutes les voies de dialogue avec le DG de l'OPGI qui semble insensible à notre situation malgré les nombreux écrits de sensibilisation sur la situation précaire de nos entreprises, nous n'avons reçu aucun écho de sa part », nous dira Rachid Hamadène, un des membres de ce collectif. Pour lui, cette action est « notre ultime recours pour informer qui de droit des soucis majeurs dans lesquels se débattent les entreprises qui réalisent les programmes de logements et VRD de l'OPGI de Tizi Ouzou ». En fait, pour ce collectif, cette action est aussi un moyen pour dénoncer le blocage de leurs situations. « Le passif de l'OPGI ne semble pas constituer les soucis majeurs du DG ». Notre interlocuteur, très remonté contre le directeur de l'OPGI, « incapable de payer les entreprises, se permet d'appliquer des mesures coercitives contre ces mêmes entreprises ». Il nous apprendra aussi que les entreprises ont décidé d'un arrêt illimité des travaux sur les chantiers de l'OPGI depuis hier. Comme elles ont aussi exigé, selon le document qui nous a été remis, le départ immédiat du directeur général de l'OPGI et de la cheffe de département du DDPIF.