Pour le professeur Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le nombre de personnes infectées répertoriées est le même depuis 3 ans. Pour lui, c'est déjà un bon début. Il relève cependant un problème d'ordre social. Selon lui, la maladie ne pose plus de problème dans la mesure où les moyens de lutte existent et commencent à porter leurs fruits. « Il faut travailler sur les mentalités et briser les tabous », dit-il. Pour le Pr Khiati, cette maladie continue d'être mal vue. « Il faut éveiller les consciences et impliquer davantage la société civile dans les campagnes de sensibilisation et lutter contre les préjugés », précise-t-il. « Il faut avancer et chercher à mettre fin définitivement au risque de contamination et faire en sorte que la protection soit inculqué à tous », ajoute-t-il. Pour le spécialiste, la lutte contre le VIH/sida est un engagement qui doit se manifester chaque instant et non pas à l'occasion de la journée internationale consacrée à cette maladie.