A partir du mois de janvier 2017, les frais d'initiation à la conduite connaîtront une augmentation. Cette hausse, pour le président de la Fédération des auto-écoles, Zineddine Oudia, « est une conséquence logique des différentes augmentations contenues dans la loi de finances 2017. Et parmi les augmentations directes, le prix de l'essence, un produit hautement utilisé par les auto-écoles », tient-il à affirmer. Selon notre interlocuteur, « la corporation a, lors d'une rencontre avec la tutelle, signifié la nécessité de revoir à la hausse le prix du permis de conduire. » « Nous sommes le seul pays où les frais sont aussi bas. Il faut cesser de faire du social par le permis. » Pour Oudia, face à ce réajustement, « un programme de formation national a été mis en place. Son adoption était prévue pour mai 2015, or, jusqu'à aujourd'hui, il est toujours au fond des tiroirs. La concurrence déloyale est la véritable barrière ». L'autre revendication de l'association est « l'application d'un prix unifié à l'échelle nationale ». Une autre façon de « mettre un terme à l'anarchie qui règne dans le secteur et de miser sur la qualité de la formation. Cette dernière reste l'unique rempart contre les accidents de la route », a ajouté le président de la Fédération des auto-écoles.