Ils étaient un peu plus d'un millier de personnes venues des quatre coins du pays à répondre à l'appel de leur parti pour se recueillir, une année après, sur la tombe de leur Zaïm Hocine Aït Ahmed, décédé le 23 décembre 2015. Une commémoration et un triste anniversaire très attendus du fait de la dernière crise interne qui a secoué le Front des forces socialistes. A ce propos, son premier secrétaire national, Abdelmalek Bouchafa, n'a pas manqué d'affirmer, en marge de la cérémonie, que « le FFS se porte et se portera bien pour toujours et la crise n'existe que dans l'esprit de certains », histoire de minimiser l'impact des « troubles » ayant marqué les dernières semaines la vie du parti. Le comité d'organisation en place a réussi à canaliser la foule nombreuse de citoyens, sympathisants et militants, à leur tête les membres du présidium, ainsi que ceux de la direction nationale du parti venus se recueillir sur la tombe de leur défunt leader, à la zaouïa Si Mohand Oulhocine, au village Aït Ahmed, dans la commune d'Aït Yahia. Un recueillement qui s'est déroulé dans une atmosphère chargée d'émotion et d'évocation. Une cérémonie qui s'est tenue aussi en présence de la veuve et des enfants du défunt moudjahid. Un leader pour lequel ses militants ont fait la promesse de garder allumée la flamme du flambeau qu'il leur a été transmis, comme le soulignera le premier secrétaire du parti. « Le FFS ne renoncera jamais aux principes et idéaux pour lesquels son fondateur, Dda El Hocine, a lutté durant presque 70 ans », a-t-il soutenu. Pour marquer ce premier anniversaire, le FFS animera aujourd'hui un meeting populaire à la salle Atlas, à Alger, où il sera question de la crise mais aussi des positions politiques du parti sur plusieurs sujets de l'actualité nationale. Et c'est lors de ce meeting que le FFS annoncera la grâce de certains cadres, dernièrement exclus, à l'image de Moussa Tamadartaza.