Cette décision est due au fait que Buenos Aires ait expulsé l'ambassadrice hondurienne qui avait soutenu le coup d'Etat du 28 juin. Le gouvernement autoproclamé du Honduras a demandé, «dans le cadre d'une stricte réciprocité», au personnel diplomatique argentin présent à Tegucigalpa de quitter, au plus tard vendredi (aujourd'hui), le sol hondurien, a indiqué mercredi le «ministère» hondurien des Affaires étrangères dans un communiqué. Cette décision est due au fait que Buenos Aires ait expulsé l'ambassadrice hondurienne qui avait soutenu le coup d'Etat du 28 juin, selon le «ministère» hondurien des Affaires étrangères. Tegucigalpa a demandé, mardi, aux diplomates argentins en poste au Honduras de quitter le pays, au plus tard vendredi. Ce que refuse l'Argentine qui affirme que «le gouvernement démocratique du Honduras (de M. Zelaya) ne s'était pas exprimé». Le Honduras a fixé cet ultimatum après que l'Argentine ait demandé aux responsables représentant le dirigeant par intérim Roberto Michelet de quitter le pays vendredi au plus tard. «Le ministère argentin des Affaires étrangères a fixé à vendredi la date de départ du personnel diplomatique hondurien. En conséquence, et dans le cadre d'une stricte réciprocité, le gouvernement de la république a fixé la même date pour le départ du Honduras du personnel diplomatique (argentin) à Tegucigalpa», souligne le communiqué.