n Au classement général des pays les plus corrompus de la planète, l'Algérie fait toujours bonne figure. Une mauvaise note : 3,2 sur 10. Une bonne place : 92e sur 182 pays, le pays traîne toujours la patte dans la lutte contre la corruption. Ainsi, notre pays se positionne en bonne place dans le dernier classement annuel de l'ONG Transparency International sur la corruption. L'Algérie, même dans le monde arabe, occupe la 10e position sur 18 pays arabes classés, derrière la Tunisie, 62e (4,4/10) et le Maroc, 8e (3,5/10). Une réalité qui lui vaut une place peu honorable dans un classement où plusieurs pays d'Afrique se trouvent au bas de l'échelle. Du coup, l'Algérie, pays producteur de pétrole, enregistre pour la sixième année consécutive des scores qui témoignent du mauvais fonctionnement de l'Etat à tous les niveaux. L'administration est l'objet de toutes les critiques : lenteur bureaucratique et un niveau de corruption des plus élevés sont autant d'éléments accablants qui freinent toute tentative d'avancée à l'heure où les autres pays se conforment, de plus en plus, aux exigences mouvantes du monde moderne. Pour rappel, l'Algérie s'est classée, l'année passée, à la 99e place, alors qu'en 2006, elle occupait la 84e place sur 163 pays. Une mauvaise performance qui met en danger l'avenir d'un peuple qui cherche inlassablement une vie sociale stable où l'économie sera le meilleur garant. Lire demain notre dossier : «Corruption : une fatalité ?»