Même si aujourd'hui on demande à consommer avec prudence la bourrache, celle-ci est utilisée depuis longtemps comme plante médicinale. Au Moyen Age, elle entrait dans la composition de nombreux remèdes. Les médecins musulmans ont fait son éloge et ont été suivis par les médecins européens. On l'utilisait pour fortifier le cœur et le foie, pour purifier le sang, pour lutter contre les affections de la peau et pour guérir la gale. Une autre prescription va aussi se confirmer : elle purifie le sang et chasse la mélancolie. Un médecin, comme Nicolas Alexandre écrit : «Elle réjouit les esprits vitaux et animaux infectés par la bile noire.» D'ailleurs, cette propriété pour lutter contre «la gueule-de-bois» a été soulignée récemment par un article du journal new-yorkais, The Guardian. Aujourd'hui, les spécialistes de la médecine par les plantes reconnaissent à la bourrache de nombreuses propriétés : dépuratives (elle contribue à débarrasser le sang des impuretés et des toxines nuisibles à la santé), diurétiques (elle augmente la sécrétion urinaire), sudorifique (elle provoque la sueur), laxatives, etc. Dans son ouvrage de phytothérapie, le docteur Valnet donne les indications suivantes : oliguries (raréfaction du volume des urines, rétention d'urine, néphrites, coliques néphrétiques, états fébriles, sujets en puissance d'éruption cutanées pour stimuler les urines (rougeole, scarlatine), rhumatismes, affections pulmonaires (rhumes, bronchites), pleurésie, constipation, entérocolite (inflammation de l'intestin grêle ou du côlon).