Résumé de la 119e partie n Peter Kurten continue à tuer : il viole ses victimes, puis boit leur sang. Après ses meurtres, il rejoint sa femme et fait comme si de rien n'était. Son dernier crime, le plus horrible aussi, est celui d'une petite fille de cinq ans, Gertrude Albermann. Il l'a aperçue seule dans un jardin public et il lui a offert des bonbons. La fillette a accepté de le suivre. Il l'a entraînée dans un endroit isolé et là, il l'a violée avant de la tuer. Il lui infligera en tout trente-six coups de couteau, mutilera le corps, en lui arrachant notamment les yeux. Alors que les parents de la petite sont à sa recherche, ils reçoivent un message du «vampire de Düsseldorf» leur annonçant qu'ils recevront une lettre à propos de leur fille. Les pauvres gens comprennent aussitôt que leur enfant est perdue. En effet, ils reçoivent une lettre où le monstre, s'adressant à la mère de Gertrude, donne, avec cynisme et cruauté, des détails sur le meurtre de la fillette. Il décrit le viol que, selon lui, la fille avait demandé... «C'est alors, écrit Kurten, que je me suis rendu compte que votre fille était possédée par le démon du vice et j'ai décidée de la sauver. J'ai pris mon couteau et je l'ai frappée. Il a fallu trente-six coups pour que le diable qui l'habitait consente à sortir. Et comme je sais que le Diable peut revenir dans le cadavre, je lui ai coupé la tête. Ainsi elle est sauvée pour de bon, le démon ne la poursuivra pas dans la mort pour la torturer.» Et la lettre finit par cette formule : «Chère madame, je n'attends rien de vous mais j'ose espérer que vous me témoignerez un peu de reconnaissance car, j'ai sauvé votre fille : sans moi, elle se serait adonnée au vice et elle aurait été irrémédiablement condamnée au supplice éternel.» La terrible lettre et le message étaient signés : «le vampire de Düsseldorf». La police le recherche . En vain. Finalement, ce n'est pas l'enquête de police qui va permettre son arrestation , mais une lettre égarée où Kurten décrit dans le détail un meurtre qu'il vient de commettre. On alerte aussitôt la police qui, cette fois, n'a aucune peine pour arriver à lui. La police se présente à son domicile de bon matin, pour être sûr de le trouver. C'est sa femme qui ouvre. — Nous sommes venus voir monsieur Kurten. La femme est étonnée de voir des policiers. — Que lui voulez-vous ? — Nous voulons l'interroger à propos de quelque chose qu'il a égaré. La femme répond. — Il dort encore ! — Il faut le réveiller ! En réalité, Peter Kurten ne dort pas. Il sort de la chambre où il se trouvait. — Je suis là, messieurs ! Il s'approche des policiers qui s'étonnent de trouver un homme aussi courtois. — Qu'y a-t-il ? Un policier lui montre la lettre. — Vous reconnaissez cette lettre ? Il regarde la lettre et, très pâle, il regarde les policiers. — Je la reconnais… c'est moi qui l'ai écrite ! (à suivre...)