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Histoires vraies
Par la faute des bœufs (4e partie)
Publié dans Info Soir le 02 - 08 - 2010

Résumé de la 3e partie n Seul Baudouin Godefroy n'assiste pas aux obsèques de Félix Petitpont...
La mort de Petitpont semble avoir remisé l'affaire de la haie de thuyas aux oubliettes, mais la justice française si elle est souvent plus que lente finit un jour par rendre ses verdicts. Félix Petitpont est déclaré vainqueur post mortem. Et Baudouin Godefroy apprend avec déplaisir qu'il est condamné à verser 8 000 francs de dommages et intérêts aux... héritiers Petitpont. Les héritiers préféreraient que leur père soit encore vivant, mais après tout, de là-haut, il doit être content qu'on reconnaisse son bon droit ici-bas.
Le déplaisir de Godefroy lui tombe sur l'estomac et réveille un ulcère qui n'arrange rien. Le déplaisir se transforme en rage froide :
— Ah là ! là ! Si Petitpont était encore là j'irais lui casser la gueule. 8 000 francs ! Mais dans quel pays vivons-nous ? La Normandie c'est quoi : une république bananière où on bafoue le droit le plus évident ?
Godefroy n'a pas le temps d'en dire davantage : il vient de s'écrouler comme une masse et manque de se fracturer le crâne sur la base de la grande cheminée de son salon. Mme Godefroy appelle immédiatement le médecin qui diagnostique une hémorragie cérébrale et organise le transport de Godefroy, déjà dans le coma, vers le centre hospitalier le plus proche.
Au village les langues vont bon train : la mort de Petitpont, le coma de Godefroy, on n'est pas loin de parler de mauvais sort, de pré maudit :
— Godefroy ne s'en sortira pas. Le choc a été trop violent. Avec son caractère de coléreux... S'il s'en tire, il sera sans doute paralysé, ou bien il risque de perdre la parole.
Comme on le voit, la rumeur publique n'arrange jamais les choses.
Mais Godefroy a de l'énergie à revendre. Les premières paroles qu'il prononce en sortant du coma sont :
— Ils ne m'auront pas !
A qui pense-t-il en parlant de ces mystérieux «ils» ? On l'ignore.
Bientôt Baudouin le coléreux retrouve toute sa vigueur. Son épouse se demande s'ils ont vraiment eu raison de venir à Beautonville pour y jouir d'une retraite heureuse...
— Tu pars, Baudouin ? Tu penses revenir tard ? Tu vas où ?
Baudouin ne répond pas. Son épouse a l'habitude.
En fait Godefroy se présente quelques minutes plus tard à la mairie du village. On le connaît et, dans cette petite agglomération, personne ne songe vraiment à lui demander qui il est ni ce qu'il désire. Il dit simplement à la brave femme qui assure la permanence de l'accueil
— Mme Duponchet est là ? J'ai besoin de lui parler.
Mme Duponchet est la mairesse. La dame dit :
— Un instant, je vais voir !
Puis elle revient pour dire :
— Madame le maire regrette mais elle est en pleine réunion du conseil municipal. Si vous voulez bien revenir cet après-midi à partir de quinze heures, elle pourra vous recevoir.
Godefroy, sans un mot, sort, monte dans sa voiture et démarre en faisant crisser les pneus sur le gravier.
La dame, qui fit office d'huissier, dit :
— Il se croit à Chicago ou quoi ? (à suivre...)


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