Résumé de la 50e partie n Une nuit, la vache de Mohammed disparaît, aux alentours du grand mausolée. Le matin, elle réapparaît sans que le jeune garçon comprenne ce qu'il s'est passé. Le jeune garçon ne dit rien de son aventure à sa mère, de peur d'être grondé, mais toute la nuit il se demande où sa vache avait bien pu aller. Il s'est assoupi, et en se réveillant il découvre que l'animal a disparu. Il s'alarme, le cherche, fait le tour du tombeau, pleure et de nouveau se laisse aller au sommeil. A l'aube, quand il se réveille, l'animal est revenu ! «Où étais-tu passée ?» a-t-il demandé à la bête, mais elle ne lui a pas répondu. Dans son lit, il se pose de nouveau la question : «Où était donc la vache ?» Puisqu'elle est revenue, elle n'a pas été enlevée par des voleurs. Elle a dû pénétrer dans un tombeau? Il en a fait le tour à plusieurs reprises et n'a pas découvert d'entrée. La fée H'alula qui, croit-on habite le tombeau, l'a peut être prise puis, émue par sa peine, elle la lui a rendue. Après tout, qu'importe où est passée la vache , l'essentiel est qu'elle soit revenue. Le lendemain soir, il retourne près du tombeau. Il a pensé, au début, aller ailleurs mais ici l'herbe est plus grasse et il prend plaisir à regarder dans la nuit le tombeau. Comme la nuit précédente, il s'assoupit. Mais comme s'il se rappelait quelque chose, il sursaute et se dresse sur ses jambes : la vache a encore disparu ! — Où es passée ma vache ? Il l'appelle, elle n'est pas là. Comme la veille, il s'affole. Il va jusqu'au tombeau, tâte les murs, la grande porte au décor en croix, essayant de la faire bouger ; — Ma vache, reviens ! Cette fois-ci, il ne pleure pas. Quelque chose lui dit que sa bête va réapparaître. Il croit même à une plaisanterie de la fée H'alula : elle fait disparaître la vache pour lui faire peur, puis, au moment où il ne s'y attend pas, elle la fait revenir ! «Je t'attendrai !» Il s'assoit sur l'herbe et attend sa vache. Le problème, c'est qu'il ne sait pas par où la vache va sortir. De quel côté, par quelle porte ? Il n'ignore pas que ces portes sont fausses puisque personne n'a jamais pu les ouvrir mais on ne sait jamais ! La nuit s'écoule lentement. Le jeune garçon a travaillé toute la journée : il est normal qu'il soit fatigué et qu'il s'assoupisse. — Ma vache va revenir, ne cesse-t-il de répéter, pour ne pas s'endormir. Il s'endort quand même. Il fait des rêves agréables, voit des trésors amoncelés et, bien sûr, sa vache. Il sursaute : un coup de langue humide le réveille. Sa vache est là ; — Tu es revenue ! Il la caresse, l'embrasse, puis, lui demande : — Mais où vas-tu comme ça, La vache ne répond pas, bien sûr mais le jeune berger se promet, la nuit suivante, de mieux la surveiller ! — Demain, je saurai où tu vas ! Il l'embrasse de nouveau ! (à suivre...)