Résumé de la 11e partie n Toufik a décidé de partir à l'étranger, continuer ses études. Dalila aurait aimé qu'il demande auparavant sa main. Ils se revoient pour la dernière fois : le lendemain, il doit prendre l'avion très tôt. Ils sont silencieux pendant un long moment, puis Toufik parle. — je sais que tu es triste… Elle étouffe un sanglot. — Mais tu sais que je t'aime et que je reviendrai ! Elle laisse couler ses larmes. Il la serre contre lui. — Tu ne dois pas pleurer ! Mais lui-même veut pleurer. Ils restent serrés l'un contre l'autre pendant un long moment, puis ils se détachent. — Je te jure que je n'épouserai jamais une autre femme que toi ! — Et moi, je t'attendrai ! — Je te téléphonerai, je t'écrirai… Nous resterons constamment en contact ! Ils ne parviennent pas à se séparer. Mais il faut partir. — Adieu, dit-elle. — non, au revoir, dit-il. Et chacun rentre chez lui. Ouarda, la mère de Dalila, comprend au visage fermé de sa fille que Toufik va partir. — Alors, lui dit-elle, il s'en va ? — Oui, dit Dalila. Demain… — et que t'a-t-il dit ? demande Ouarda. — Qu'il m'aime et qu'il n'épousera que moi ! La brave femme a un gros soupir. — espérons qu'il est sincère et qu'il n'oubliera pas sa promesse. Le lendemain, Dalila a toujours le cœur gros. Elle fait cours à l'heure où Toufik s'envole, et elle a de la peine à retenir ses larmes. Elle est si accablée qu'elle rentre chez elle et ne retourne pas au collège. Vers seize heures, le téléphone sonne. Elle se précipite. C'est lui ! — Tu es bien arrivé, demande-t-elle. — Oui, dit-il. Et tu me manques déjà ! — et à moi, donc ! — tu m'appelleras ? — Oui, le plus souvent possible ! Je t'écrirai aussi ! L'appel la réconforte et elle oublie en partie sa peine. Le lendemain, il l'appelle encore, puis un jour sur deux. Ouarda est contente : Toufik est réellement épris de sa fille, il y a donc de fortes chances pour qu'il revienne demander sa main. Mais elle le répète : il aurait mieux fait de demander sa main, avant de partir. Dalila, elle, ne pense qu'à lui. Elle est sûre qu'il reviendra, bardé de diplômes et qu'il l'épousera ! Elle se rappelle les paroles de sa mère. — vous serez le couple le plus heureux du bourg ! Oui, elle a foi en Toufik. Elle l'aime. (A suivre...)