Une vingtaine de grandes marques de textile vont enquêter sur une série d'évanouissements dans des usines de confection, a indiqué l'Organisation internationale du travail (OIT) après une longue série d'incidents. Parmi ces entreprises, figurent notamment les marques Gap, H&M, Walmart et Target. L'OIT fait état d'une dizaine d'incidents de ce type cette année dans un pays qui compte quelque 300 usines textiles tournées vers l'exportation. Ils sont habituellement attribués à la mauvaise ventilation et à l'exposition des ouvriers à des produits dangereux. En août, après que 300 ouvriers eurent été hospitalisés dans une usine en l'espace de deux jours, Chea Mony, patron du syndicat Free Trade, avait indiqué que plusieurs ouvriers s'étaient plaints d'une «odeur bizarre» avant de s'évanouir. Quelques mois auparavant, la marque allemande d'articles de sport Puma avait attribué un incident similaire au non-respect par un fournisseur des horaires de travail et des règles de sécurité. Fin d'août, Greenpeace a annoncé que des traces de substances chimiques toxiques susceptibles de porter atteinte aux organes de reproduction des êtres vivants ont été détectées dans des produits de quatorze grands fabricants de vêtements. Parmi les marques mises en cause par l'ONG figurent Adidas, Uniqlo, Calvin Klein, Li Ning, H&M, Abercrombie & Fitch, Lacoste, Converse et Ralph Lauren.