Résumé de la 15e partie - Salah laisse entendre à sa sœur Malika qu'elle plaît beaucoup à Slimane le fils de sa vieille et gentille voisine. Malika baisse la tête et ne répond pas. A aucun moment son frère ne lui a demandé ce qu'elle pensait de Slimane. Avait-il estimé qu'étant une femme, son rôle se limitait à dire oui ? Avait-il deviné que Slimane lui plaisait ? Pour connaître la réponse, il lui suffisait d'attendre un peu. Elle se met à pleurer. Pour la première fois, elle espérait... quelque chose ! — Yakoute était aussi charmée que son mari de revoir Malika. A tel point qu'elle déploie toute son énergie pour lui aménager toutes les conditions adéquates et nécessaires pour qu'elle se sente à son aise. Elle lui a aménagé une chambre en tenant compte de ses goûts. Elle lui a même offert pour toute la durée de son séjour chez eux, sa petite commode ainsi que le petit téléviseur qui se trouve dans sa chambre. La jeune fille était aux anges. Se pourrait-il que sa révolte la mène sur une route où elle ne rencontrerait que les joies qui lui avaient fait défaut jusque-là ? A 19h 30, Salah prend le téléphone et demande à Slimane de venir le voir à la maison. — Et quelques minutes après, il arrive avec sa vieille mère. Et pendant que les deux hommes discutent, les trois femmes sont assises dans la chambre qui est désormais celle de Malika. — Pourquoi ne m'as-tu jamais dit, Yakoute que Salah avait une sœur ? Une sœur aussi belle, surtout ! — Tu ne me l'as jamais demandé, tante Yamina. La jeune fille est certaine que les propos de la vieille femme sont ceux de deux personnes : elle et son fils. — J'espère que tes parents ne t'ont promise à personne ? lui demande la vieille femme brusquement, parce que Slimane depuis qu'il t'a vue ne cesse de me répéter que bientôt, j'aurai plus de temps à consacrer à mes ablutions, à mes prières et à mes siestes ! Yakoute éclate de rire et tape sur l'épaule de sa belle-sœur. — Je crois que nous nous sommes fatiguées pour rien en arrangeant cette chambre ! C'est chez tante Yamina que nous aurions dû t'aménager une chambre ... La vieille femme s'écria : — Vous ne croyez pas si bien dire ! Tout à l'heure, j'ai surpris Slimane en train de compter le nombre de carreaux qu'il y avait d'un mur à un autre... comme s'il prenait des mesures... (A suivre...)