Magie L'équipe grecque doit beaucoup à son sélectionneur Otto Rehhagel. Ce dernier a réussi son pari en qualifiant la Grèce pour la première fois de son histoire à une finale de Coupe d?Europe. Le sélectionneur de la Grèce Otto Rehhagel a comparé la victoire 1-0 de son équipe face à la République tchèque en demi-finale à un conte de fées. «Maintenant, nous avons l'épilogue du conte de fées. Nous avons battu le Portugal lors du premier match, mais ils sont parvenus à rester dans le tournoi. Pour eux, c'est la finale rêvée. Ils ont l'occasion de prendre leur revanche», a estimé le technicien allemand. «Le conte de fées continue, c'est incroyable ce que les joueurs ont fait», s'est-il exclamé. «C'est un vrai miracle. Les Tchèques étaient meilleurs techniquement, mais nous y avions mis davantage de passion et de volonté.» «Nous n'avions rien à perdre, nous pouvions prendre tous les risques, jouer le tout pour le tout.» «Nous avons travaillé dur, étape par étape, pendant trois ans pour connaître ça. L'équipe a emmagasiné une énorme confiance. Nous avons effectué quelques choix heureux qui ont marché», s'est félicité le technicien allemand, faisant peut-être référence à l'entrée en jeu de Vassilis Tsartas, auteur du corner de la victoire. Interrogé sur les chances de son équipe, le sélectionneur, radieux, a déclaré qu'«en football, tout est possible». «Nous sommes les vainqueurs de ce tournoi», a même estimé Rehhagel. Les Grecs déménagent Prise au piège de sa propre réussite, la sélection grecque, qui n'avait pas prévu de séjourner aussi longtemps au Portugal, s'est astreinte à un nouveau déménagement, le troisième depuis son arrivée. Pour le premier tour, son camp de base était à Vila do Conde, près de Porto. Pour les quarts, elle s'est installée près de Lisbonne avant de se transférer à Braga (50 km au nord-est de Porto) pour la demi-finale. Vendredi, elle devait faire ses malles en fin d'après-midi pour gagner la capitale.