La division de nos sens en cinq modalités est symptomatique des limites que nous imposons à notre sensibilité. Les fonctions sensorielles sont plus riches chez les animaux (mais aussi chez les humains). On sait que certains oiseaux se guident à partir du champ magnétique terrestre. Les serpents sont souvent pourvus ? comme la femelle du moustique commun ? de détecteurs à infrarouges leur permettant de repérer leur proie dans le noir. Dans les bassins, où ils acceptent de se prêter à ces expériences, les dauphins ? entre autres surprenantes facultés ? détectent de minuscules morceaux de métal cachés dans le sable et semblent faire la différence entre deux métaux à plusieurs mètres de distance sans l?aide de l?odorat ni de la vue. Grâce à un dispositif sensible aux microcourants, les requins repèrent les poissons enfouis dans le sable. Plus étonnant encore : certains animaux sourient. D?autres, comme les chiens et les chats, sont prévenus que leur maître est de retour après une absence plus ou moins longue, bien avant que celui-ci ne soit repérable par la vue, par l?ouïe, ou par tout autre sens connu. Les chiens savent qu?un malade dont ils ont la garde sera victime d?une crise d?épilepsie plusieurs heures avant qu?elle ne se déclare. Des expériences menées par des chercheurs non conventionnels, principalement en Angleterre et aux USA, donnent la preuve que certains animaux sont non seulement capables de communiquer, mais aussi de maîtriser une forme de langage. Pour autant, la science officielle ignore ces expériences.