Plus de 5 000 tonnes de déchets sont produites quotidiennement à Alger, dont le plus convoité reste le plastique, vendu à 30DA le kilo auprès des collecteurs et pouvant atteindre les 60 DA chez les récupérateurs. Pour trouver ce produit recyclable, des centaines de jeunes, voire des enfants, passent au peigne fin les bacs à ordures et les décharges anarchiques, ne se préoccupant guère des odeurs nauséabondes émanant des monticules des poubelles. Le secteur informel demeure ainsi l'acteur principal, en matière de récupération et de gestion du recyclage des déchets ménagers. Le tri sélectif des matières utilisées, particulièrement, des emballages, du verre et du plastique est le mode préconisé dans les pays développés. Cette option reste peu développée en Algérie, en dépit de quelques expériences menées dans certaines wilayas pilotes.