l Les organisations et associations culturelles non agrées ou en instance de l'être doivent attendre leur agréments pour pouvoir initier des activités, a affirmé dimanche à l'APS le directrice de la Culture, Nabila Goumeziane. Elle a assuré que les portes des établissements culturels de la wilaya "sont ouvertes à toute organisation ou association souhaitant les utiliser pour y initier des événements culturels à condition que celles-ci disposent d'un agrément dûment délivré par le ministre de la Culture". A propos d'une prétendue "suspension" des activités de l'Entreprise privée d'organisation d'événements culturels, économiques et scientifiques, EMEV dont le café littéraire et philosophique, Mme Goumeziane a affirmé que sa direction "n'a aucun problème avec l'EMEV", toutefois, a-t-elle précisé, "pour pouvoir organiser son café littéraire, cette entreprise doit attendre le renouvellement de son agrément". Mme Goumeziane a indiqué que le dossier de renouvellement de l'agrément de l'EMEV est "en cours de traitement au ministère de la Culture". "Nous avons informé le gérant de l'EMEV, M. Malek Amirouche, qu'il doit attendre, au même titre que les associations non agrées, le renouvellement de l'agrément de son entreprise pour pouvoir organiser des activités au sein de nos établissements culturels". Dans un communiqué rendu public, le grenat de l'EMEV a dénoncé ce qu'il a qualifié de "suspension" de ses activités culturelles dont le café littéraire et philosophique, par la direction de la Culture de Tizi-Ouzou et son "interdiction" par la commune de Larbaa n'Ath Irathen. "Notre espace littéraire philosophique de Tizi-Ouzou a fait l'objet d'une suspension inexpliquée de la part de la direction de la Culture. Les autorités locales de Larbaa-Nath-Irathen iront jusqu'à interdire la tenue d'une rencontre qui devait être organisée par l'EMEV», s'était-il plaint. Contacté par l'APS, le président de l'Assemblée populaire communale de Larbaa n'Ath Irathen, Bennani Ramdane, a déclaré que "l'EMEV est une entreprise privée lucrative qui gagne de l'argent à travers les activités culturelles qu'elle organise. Donc ses activités doivent aussi bénéficier à la localité de Larbaa n'Ath Irtahen à travers, par exemple, la location d'espaces culturels publics de la commune".