Résumé de la 7e partie L?oiseau mécanique eut sa place sur un coussin, tout près du lit de l?empereur et fut élevé au titre de «Suprême rossignol». Une année entière passa. L'empereur, la cour et tous les Chinois connaissaient par c?ur chacun des petits airs chantés par l'automate. Mais ce qui leur plaisait le plus, c'est qu'ils pouvaient maintenant eux-mêmes chanter avec lui, et c'est ce qu'ils faisaient. Les gens de la rue chantaient : «Ziziiz ! Kluckkluckkluck !» et l'empereur aussi. Oui, c'était vraiment magnifique ! Mais un soir, alors que l'oiseau mécanique chantait de son mieux et que l'empereur, étendu sur son lit, l'écoutait, on entendit un «cric» venant de l'intérieur, puis quelque chose sauta, «crac» ! Les rouages s'emballèrent puis la musique s'arrêta. L'empereur sauta immédiatement hors du lit et fit appeler son médecin. Mais que pouvait-il bien y faire ? Alors, on amena l'horloger qui, après beaucoup de discussions et de vérifications, réussit à remettre l'oiseau en état de marche mais provisoirement en disant que l'oiseau devait être ménagé car les chevilles étaient usées et qu'il était impossible d'en mettre de nouvelles. Quelle tristesse ! A partir de là, on ne put faire chanter l'automate qu'une fois l'an, ce qui était déjà trop. Mais le maestro tint un petit discours, tout plein de mots difficiles, disant que ce serait aussi bien qu'avant. Et ce fut aussi bien qu'avant. Cinq années passèrent et une grande tristesse s'abattit sur tout le pays. L'empereur, qui occupait une grande place dans le c?ur de tous les Chinois, était maintenant malade et devait bientôt mourir. Déjà, un nouvel empereur avait été choisi et le peuple, qui se tenait dehors dans la rue, demandait au chancelier comment se portait son vieil empereur. «P !», disait-il en secouant la tête. L'empereur, froid et blême, gisait dans son grand et magnifique lit. Toute la cour le croyait mort, et chacun s'empressa d'aller accueillir le nouvel empereur. Les serviteurs sortirent pour en discuter et les femmes de chambre se rassemblèrent autour d'une tasse de café. (à suivre...)