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Histoires vraies
Deux accidents (2e partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 06 - 2005

Résumé de la 1re partie Le 10 avril 1990, à 5 heures du matin, les pompiers arrivent à S., près de Bruxelles. Ils découvrent la carcasse d'une Opel Oméga qui achève de brûler.
Un cascadeur répète une première fois l'accident en rentrant dans le tas de briques à 10 kilomètres à l'heure. Résultat : à cette vitesse, les dégâts sont exactement les mêmes que ceux constatés sur le véhicule mais, évidemment, les bouteilles-tests de solvants entreposées à l'arrière ne se sont pas brisées.
Le cascadeur recommence alors l'opération à la vitesse indiquée par Paul : 70 kilomètres à l'heure. Les conséquences sont spectaculaires : le tas de briques est littéralement pulvérisé et la voiture prend des allures de ferraille. Mais, même à cette vitesse, les bouteilles sont restées intactes...
Tout cela contredit en tout point les allégations du recteur et devient on ne peut plus compromettant pour lui.
Soutenu par son entourage, il continue pendant des mois à protester de son innocence, ce qui ne l'empêche pas de rester en prison. Mais, le vendredi 22 janvier 1992, il passe aux aveux !
C'est une banale dispute qui aurait coûté la vie à sa femme Jeanne. Le différend concernait le choix de la nouvelle voiture que le couple voulait acheter. Il préférait une Opel Oméga, elle était attachée à la Volkswagen Passat.
Toujours selon Paul, alors qu?ils se trouvaient dans le garage avec l'Opel qu'ils allaient essayer, la discussion a tourné au vinaigre. Jeanne a giflé son mari, qui l'a saisie à la gorge. Quand il a lâché prise, elle avait cessé de vivre. Il a embarqué le corps de son épouse dans la voiture où il a placé des bouteilles de solvants, achetées pour des travaux de peinture.
Ensuite, il a erré dans le quartier au volant du véhicule et il a imaginé de maquiller le crime en accident. Il espérait que sa position sociale le mettrait à l'abri des soupçons.
Tel est l'état de l'affaire à l'heure actuelle...
Manuel E. s'est-il inspiré de ce scénario ? C'est possible. En tout cas, par une coïncidence extraordinaire, en cette même année 1992, le même juge va avoir à instruire une affaire presque semblable...
Le chemin qui longe la Dendre, à la sortie de W., en Belgique, est pauvrement éclairé. Dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 janvier 1992, trois jeunes gens, qui rentrent du bal, voient le coffre d'une voiture briller à la surface de l'eau. En s'approchant, ils aperçoivent un homme d'une trentaine d'années aux vêtements trempés. Il fixe la rivière d'un air hébété en répétant : «Ma femme ! Ma femme !»
Les pompiers sont prévenus aussitôt. A l'intérieur du véhicule, ils découvrent une femme sur le siège du passager. Mais il est trop tard pour faire quoi que ce soit : elle est morte.
Le mari est hospitalisé. Renseignements pris, il s'agit de Manuel E., trente-trois ans. Sa femme, décédée, s'appelait Greta ; elle était âgée de trente-quatre ans. Ils avaient trois enfants. C'était un couple irréprochable et méritant : lui, ouvrier métallurgiste, n'hésitait pas à travailler de nuit pour ramener une meilleure paye ; elle, cadette de douze enfants, en plus de sa tâche de mère de famille, faisait des ménages pour arrondir les fins de mois.
Sur son lit, Manuel raconte aux gendarmes les circonstances dérisoires de l'accident. «Nous avions une petite faim. Nous sommes allés chercher des frites sur la place de la gare. En rentrant, j'ai été surpris par un vélomoteur qui arrivait en sens inverse. En voulant l'éviter, j'ai perdu le contrôle de la direction et la voiture s'est jetée dans la rivière. J'ai eu du mal à sortir. Mais je n'ai rien pu faire pour ma femme. Elle était bloquée par son siège.» (à suivre...)


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