Affluence n Plus de quatre millions d?estivants se sont rendus sur la côte jijélienne qui a renoué avec le calme, la confiance et la sérénité. La wilaya de Jijel, avec ses 120 kilomètres de côtes toutes propres et non atteintes par la pollution, s?est avérée une destination privilégiée des estivants venus, cet été, de divers horizons. Nombre d?entre ces visiteurs ont été unanimes à affirmer que la Côte de Saphir est une destination très appréciée même s?il reste beaucoup à faire et à parfaire pour matérialiser sa vocation touristique. Jijel a accueilli, cet été, plusieurs milliers d?estivants venus goûter aux plaisirs de la mer de cette contrée septentrionale. Les émigrés ont été également de la fête, attirés comme par le chant d?une sirène. Calme, sérénité, confiance retrouvée et quiétude, ajoutés à la beauté d?un paysage qui n?a son semblable nulle part, sont les ingrédients qui ont contribué à la réussite de cette saison en dépit de quelques lacunes à combler au fil du temps. Le chef-lieu de wilaya qui s?est paré de ses plus beaux atours a constitué le pôle d?attraction des estivants. La ville de Jijel n?a pratiquement pas connu de répit durant ces journées d?été où le port de Boudis a servi de réceptacle pour de nombreuses manifestations artistiques et culturelles avec des troupes locales, nationales et étrangères. Les différentes plages surveillées et autorisées à la baignade ont, elles aussi, été prises d?assaut sept jours sur sept et du matin jusqu?à la tombée de la nuit. Beni-Bélaïd, Oued Z?hor, Sidi-Abdelaziz, la crique et la plage «Grand Phare» ont accueilli beaucoup de monde à la recherche de la détente sur des plages au sable fin et doré. Des estivants qui ont jeté leur dévolu, depuis belle lurette, sur la région y reviennent chaque été, pratiquement le même mois et au même endroit. Egalement, nombreuses ont été, cet été, les colonies de vacances pour jeunes qui se sont déployées sur différentes plages de la région. Pratiquement toutes les wilayas étaient représentées dans ces regroupements. Saison des mariages oblige, les longs cortèges nuptiaux sillonnent pratiquement chaque soir et même le jour les principales artères de la cité du littoral. Ces cortèges font souvent une virée au port de Boudis où la mariée hume un bol d?air marin et iodé avant de regagner le domicile conjugal. Jusqu?à fin juillet dernier, ils étaient plus de quatre millions d?estivants à s?être rendus à Jijel.