La wilaya de Jijel compte accueillir, durant cette saison, 16 millions d'estivants. À cet effet, des instructions ont été données afin d'améliorer les conditions d'accueil des vacanciers venant des quatre coins du pays. La grande plage d'El Aouana, 20 kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya, reste la destination préférée de la population locale et des estivants. Ainsi, dans la perspective d'attirer le plus grand nombre de visiteurs, les autorités locales ont donné des instructions aux membres de leur exécutif afin d'améliorer les conditions d'accueil des vacanciers. En effet, la wilaya de Jijel compte, cette année, plus de 16 millions d'estivants, vu les grands moyens déployés, notamment en ce qui concerne l'hébergement, la restauration, le transport et même l'ambiance. Pour la commune d'El Aouana, une grande opération visant la réhabilitation des plages, entre autres, la plage d'Andrew, Challate ou encore celle du Rocher-Noir. La grande-plage, rivage le plus fréquenté de la côte jijelienne, fait partie des énormes potentialités naturelles et touristiques de la wilaya. Elle s'étend sur plus de 3 kilomètres de sable fin et constitue un site de villégiature qui a su conserver son “statut brut”. Elle continue d'attirer chaque année de nombreux estivants de la région et d'autres wilayas de l'est du pays, notamment Constantine, Mila, Batna et surtout Alger. Pour accéder à ce site féerique, le visiteur doit emprunter la RN43 reliant Jijel à Béjaïa. Cette route sépare la grande bleue des forêts de chêne-liège et de pin. À hauteur de la mer, le visiteur découvre un milieu naturel rare, situé entre les flots et les arbres. En face, un îlot rocheux à 1 kilomètre du rivage, où de jeunes pêcheurs avec leurs petites barques assurent des croisières à raison de 300 DA le voyage. Une fois sur cette île paradisiaque, les familles pique-niquent. À la plage d'El Aouana, plusieurs structures ont été réalisées, notamment deux camps de toile gérés par la commune et fréquentés par les familles qui viennent, chaque été, encore plus assidues, surtout après l'installation des brigades de gendarmerie et de la sûreté nationale dont la présence pourtant discrète assure calme et sérénité. M. Bouchama