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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (3e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 09 - 2005

Résumé de la 2e partie n Le roi Shahramân, craignant que la beauté de son fils adoré ne le pervertisse, décida de le marier.
Et sitôt que l'eunuque eut transmis l'ordre, Kamaralzaman se présenta devant son père et, après lui avoir souhaité respectueusement la paix, s'arrêta entre ses mains, les yeux baissés avec modestie comme il convient de la part d'un fils soumis à son père...
Alors le roi Schahramân lui dit : «O mon fils Kamaralzaman, j?aimerais beaucoup te marier de mon vivant pour me réjouir de toi et me dilater le c?ur de tes noces !»
A ces paroles de son père, Kamaralzaman changea extrêmement de teint et, d?une voix altérée, répondit : «Sache, ô mon père, que vraiment je n?éprouve aucun penchant pour le mariage ; et mon âme n?incline guère vers les femmes ! Car, outre l?aversion que d?instinct je me sens pour elles, j?ai lu dans les livres des sages tant de traits de leurs méchancetés et de leurs perfidies que j?en suis maintenant arrivé à préférer la mort à leur approche !
«D?ailleurs, ô mon père, voici ce que disent à leur sujet nos poètes les plus estimés : ?Malheur à celui que le destin dote d?une femme ! Il est perdu même s?il se bâtit, pour s?y enfermer, mille forteresses aux pierres liées par des crocs d?acier ! Les roueries de cette créature les secoueraient comme des roseaux !?
?Ah ! Malheur à cet homme ! La perfide a de beaux yeux allongés de khôl noir, de belles tresses lourdement nattées ; mais elle lui fera dans le gosier glisser tant de chagrins que sa respiration en sera coupée !?
«Un autre a dit : ?Vous m?interrogez sur ces créatures que vous appelez des femmes ! Vous me savez, hélas, versé dans la connaissance de leurs méfaits, usé de toute l?expérience que j?ai acquise ! Que vous dirais-je, ô jeunes gens ? Fuyez-les ! Ma tête a blanchi, vous le voyez ! Et vous pouvez deviner si leur amour m?a réussi !?»
«Et un autre a dit : ?Même la vierge qui se dit neuve n?est qu?un cadavre dont ne voudraient pas les vautours ! La nuit tu crois la posséder, parce qu?elle t?a chuchoté câlinement des secrets qui n?en sont pas ! Erreur ! Demain à d?autres qu?à toi appartiendront ses cuisses et ses parties les mieux gardées ! Elle est une auberge, ô mon ami, crois-moi ! Elle est ouverte à tout venant ! Pénètre en elle, si tu veux, mais, le lendemain, sors et va t?en sans tourner la tête ! A d?autres, la place qu?à leur tour ils devront quitter, si la sagesse leur est connue !?
«Donc, ô mon père, bien que cela risque de te chagriner beaucoup, je n?hésiterai pas à me tuer si tu veux me forcer à me marier !»
Lorsque le roi Schahramân eut entendu ces paroles de son fils, il fut surpris et affligé excessivement, et la lumière se changea en ténèbres devant son visage. Mais comme il affectionnait son fils à l?extrême et qu?il ne voulait pas lui causer de chagrin, il se contenta de lui dire : «Kamaralzaman, je ne veux point insister sur ce sujet qui, je le vois, ne t?est point agréable. Mais, comme tu es encore jeune, tu as le temps de réfléchir et aussi de penser à la joie que j?aurais de te voir marié et père d?enfants !»
Et ce jour-là, il ne lui dit rien de plus à ce sujet : mais il le cajola et lui fit de beaux présents et agit de la sorte avec lui la longueur d?une année. (à suivre...)


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