A Boufarik, si la zlabia est connue pour être une histoire de famille, elle constitue aussi le gagne-pain de petits revendeurs occasionnels qui s?y investissent l?espace d?un mois. Seulement, ce petit commerce est fait au mépris des lois et des mises en garde, comme celle faite une semaine avant le début du mois sacré par El-Hachemi Djaâboub, ministre du Commerce, intimant l?ordre aux élus, services de sécurité et agents des différentes DCP, de faire la chasse à tous les encombrants faux commerçants qui, en exposant zlabia, kalbelouz et autres confiseries en plein air, sur le trottoir, mettent en danger la santé du consommateur et gênent aussi grandement la circulation des passants dans les artères et ruelles de la ville. Les «descentes» des agents de contrôle ont, semble-t-il, commencé à porter leurs fruits dans la «ville des oranges» : ils sont en effet plusieurs à être attrapés la main dans le sac pour ne laisser dans ce créneau, qui exige particulièrement hygiène et environnement sain, que les professionnels.