Un tiers des soldats américains de retour d'Irak ont eu besoin d'au moins une consultation avec des services de santé mentale et 19,1% d'entre eux ont été diagnostiqués avec des troubles psychologiques, selon une étude publiée, hier, mardi, aux Etats-Unis. Ils étaient 11,3% parmi les soldats de retour d'Afghanistan et 8,5% pour ceux ayant été déployés dans d'autres zones, selon cette recherche publiée dans le Journal of The American Medical Association du 1er mars. Cette enquête a porté sur 303 905 soldats, dont 222 620 revenaient d'Irak, 16 318 d'Afghanistan et 64 967 d'autres zones comme le Kosovo ou la Bosnie, un an après leur retour. Peu après le début de la guerre en Irak en 2003, le Pentagone a imposé aux militaires revenant des zones de combat de répondre à un questionnaire pour évaluer leur état psychologique et décider d'une éventuelle aide médicale pour ceux qui en auraient besoin, minimisant ainsi les problèmes mentaux sur le long terme. Pour les conflits précédents, les traumatismes du combat subis par les soldats n'étaient étudiés que plusieurs années plus tard, a expliqué un médecin de l'institut de recherche de l'armée de terre.