Les problèmes psychologiques des soldats américains plusieurs mois après leur retour d'Irak sont largement sous-estimés lors de la première évaluation faite dès la fin de leur déploiement, selon une étude des services de psychiatrie du Pentagone publiée, hier, mardi. Ces médecins militaires ont découvert que les soldats font part de davantage de problèmes psychologiques, tels que des états de stress post-traumatique, de dépression ou d'abus d'alcool durant une deuxième évaluation faite de trois à six mois après le retour. Sur les 88 235 soldats ayant subi un examen médical dès leur retour d'Irak, 3 925 (4,4%) se sont vu prescrire des soins psychiatriques comparativement à 10 288 (11,7%) lors de tests médicaux similaires faits plusieurs mois après, précisent les auteurs de cette étude parue dans le Journal of the American Medical Association (Jama) d'aujourd'hui.