Dans un communiqué rendu public hier, titré «Silence on achève bien le tourisme», «les syndicalistes de l?hôtel Albert 1er reviennent sur le processus de privatisation lancé tambour battant par les pouvoirs publics. Ils se disent à la fois outrés et choqués de la manière avec laquelle est menée cette opération où il est question de vendre pour vendre. Cette opération touche même les établissements rentables, ce qui est contraire aux directives du président de la République qui a dit qu?elle ne touchera que les établissements en difficulté». Le syndicat demande, également, que «les pouvoirs publics rendent un bilan du premier lot mis à la vente où l?échec est total. C?est la preuve que ce processus a besoin de temps pour mûrir où l?implication du partenaire social est plus que nécessaire et indispensable afin de faire sortir ce processus de l?impasse dans lequel il agonise». Le collectif de l?hôtel Albert 1er réclame son association dans «les différentes étapes de négociation en privilégiant le partenariat avec un groupe de la dimension tel que les chaînes Accor et Marriott?» Il rappelle «l?application stricte des accords signés entre l?Ugta et le gouvernement ainsi que le maintien de l?ensemble de l?effectif, et qu?aucune privatisation d?hôtel ne peut être décidée unilatéralement par le premier responsable de l?entreprise et que l?avis du partenaire social soit présenté par écrit comme convenu».