Résumé de la 8e partie n Al Capone se bagarre, il est blessé, mais il doit faire ses excuses à son agresseur dont il a insulté la sœur... A dix-neuf ans, c'est un très beau jeune homme et il n'a pas de peine à faire battre le cœur des jeunes filles. C'est ainsi qu'il fait la connaissance d'une jeune Irlandaise, de deux ans son aînée, Mae Coughlin. Ce qui ne devait être qu'une relation éphémère se transforme vite en passion : Al est très amoureux de la jeune fille. «Je veux t'épouser», lui dit-il. Mais la jeune fille hésite : elle sait que ses parents, d'un milieu aisé, ne verraient pas d'un bon œil cette union : un barman, de surcroît fils d'immigrants italiens. C'est effectivement le refus. Al est désespéré, mais un événement inattendu va se produire et régler le problème : Mae est enceinte et elle désigne le responsable de son état à ses parents. Si un Italien ne fait pas le gendre idéal, une grossesse extraconjugale est pire. Comme entre deux maux, il faut choisir le moindre, la main de Mae est accordée à Al. Mais le mariage ne sera célébré qu'après la naissance de l'enfant. Celui-ci naît en décembre 1918. Il est prénommé Albert, mais on l'appellera Sonny. Il paraît en bonne santé, mais quelque temps après la naissance, on découvre qu'il est atteint de syphilis congénitale. Ce n'est que plusieurs années après qu'Al Capone reconnaîtra avoir contracté la maladie dans sa jeunesse, il s'était soigné et il avait cru, quand il était avec Mae, qu'il était guéri. Cependant, Al commence à trouver le métier de barman peut compatible avec une vie de famille : il faut travailler très tard et pour un salaire qui suffit à peine à le faire vivre et à faire vivre sa femme et son enfant. Il veut un emploi mieux rémunéré et surtout un emploi respectable ! Il quitte donc Yale et va s'installer à Baltimore où il trouve un emploi de comptable dans une entreprise de construction. Il n'est pas resté longtemps à l'école, mais le calcul, les chiffres, ça le connaît. Mais voilà que le 14 novembre 1920, son père Gabriele succombe, à cinquante-cinq ans à une crise cardiaque. Cette mort l'affecte et va produire en lui une sorte de déclic qui va engager son avenir ! Gabriele a toujours été un homme honnête, or, malgré son acharnement au travail, c'est juste s'il est arrivé à vivre et à faire vivre sa famille. Ce n'est pas le cas des malfaiteurs qui, sans se casser la tête, parviennent à bâtir des empires ! Va-t-il faire comme son père ou alors marcher sur les traces des gangsters qu'il a côtoyés et qui sont tous riches ? La mort de Gabriele, qui représente aux yeux du jeune Italien l'autorité qu'il devait respecter, va le libérer en quelque sorte : il peut, sans craindre d'être admonesté, verser dans la criminalité... (à suivre...)