Résumé de la 12e partie n Devenu riche, Al Capone achète une grande maison et fait venir auprès de lui, à Chicago, sa femme, son fils, sa mère, ses frères et ses sœurs. Les élections municipales approchent : Cicero risque de connaître le même sort que Chicago, avec un maire incorruptible. Al Capone se démène. Quand la victoire des opposants se précise, il décide de passer à l'action. Il menace les électeurs, puis fait enlever des employés municipaux acquis aux incorruptibles et menace de les faire exécuter si l'opposition gagne. A Chicago, les autorités décident de réagir. Le chef de la police de la ville est chargé de faire libérer les otages. Soixante-dix-neuf policiers en civil partent, dans des voitures banalisées, en direction de Cicero. Ils approchent de la ville quand le convoi croise la voiture de Frank Capone, le frère et le bras droit de Al. Les policiers le reconnaissent : «C'est le frère de Capone !» On ne sait pas exactement ce qui s'est passé, mais quelques instants après, Al est informé qu'on vient de découvrir le corps criblé de balles de son frère. «Qui a osé ? demande-t-il, vert de rage. — Des policiers en civil, venus de Chicago. La police va reconnaître les faits, mais elle invoquera la légitime défense : «Nous lui avons intimé l'ordre de s'arrêter, pour vérification d'identité, pour toute réponse, il a dégainé son arme... — C'est un mensonge !» s'exclame Al. Mais comme il n'a aucune preuve, l'affaire est classée. Pas pour Al, qui va faire monter l'atmosphère de violence à Cicero. Il fait voler des urnes et les brûle, il enlève aussi des observateurs venus superviser les élections. Au cours d'échauffourées avec la police, un officiel est même tué. Les élections passent et ce sont les hommes de Al Capone qui sont élus. Mais le gangster ne peut fêter sa victoire : il est en deuil. Les funérailles de Frank sont grandioses : rien qu'en fleurs, Al dépense plus de 20 000 dollars ! Des dizaines de gangsters y assistent, preuve qu'Al est devenu un personnage important du milieu. La police envoie des observateurs, parmi eux se trouvent les policiers qui ont abattu Frank. Al le sait et c'est tout juste s'il se retient de faire un carton des hommes de loi ! Le deuil va durer plusieurs jours au cours desquels Al s'abstient de toute activité. La trêve est rompue quand son ami et collaborateur Guzik, refusant un prêt au gangster Joe Howard, se fait maltraiter. Al sort de sa réserve et va le retrouver. «Présente tout de suite tes excuses», lui ordonne-t-il. Pour toute réponse, Howard l'insulte. Al le tue. L'affaire fait grand bruit et la justice s'en mêle. Le juge William H. Mac Swiggin, qui traque les criminels, poursuit Al Capone avec l'intention de le mettre hors d'état de nuire, mais les témoins qu'il produit se rétractent à la dernière minute. Les poursuites sont abandonnées et la renommée d'Al Capone grandit. (à suivre...)