Rencontre du président de la République avec les opérateurs économiques : l'Algérie connaît un développement global et intégré    Attaf copréside à Addis-Abeba avec son homologue éthiopien les travaux de la 5e session de la commission mixte algéro-éthiopienne    Le président de la République annonce la création prochaine de deux instances chargées de réguler l'importation et l'exportation    Inauguration du pavillon Algérie à l'expo 2025 Osaka-Kansai au Japon    Maroc: la corruption est partout dans le royaume    Judo / Championnat d'Algérie juniors : CS Ouled El Bahia garçons et MC Alger filles sacrés par équipes    Saisie de 66 kg de cocaïne à Adrar    APN: le directeur de l'ONPO passe en revue les derniers préparatifs du hadj 1446h/2025    Hadj 2025 : le ministère de la Santé organise une journée de sensibilisation au profit des membres de la mission médicale    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 50.944 martyrs    Projection en avant-première du film d'animation "Touyour Essalam", à Alger    Constantine : ouverture de la première édition des journées "Cirta court métrage" avec la participation de 12 œuvres cinématographiques    Une caravane médicale au profit des habitants de la commune de Sidi Hosni    «Pour l'Algérie, c'est le moment idéal pour négocier un accord avec l'empire américain, qui est désormais en position de faiblesse»    Recrutement de surveillants de plages saisonniers    Apanage des seules élites algériennes francophiles    «L'Algérie doit aller vers une approche intégrée»    «La FAF a un rôle de leader et de catalyseur»    Avec 9 joueurs, l'ESS prive l'ASO d'une égalisation    L'âme du chant bedoui oranais    L'Algérie exprime sa vive protestation suite à la décision de la justice française de placer en détention provisoire son agent consulaire en exercice    "Oueld E'ttir" un projet moderne pour une meilleure mise en valeur du patrimoine chaabi    Football: l'équipe du FLN, porte-voix de la Révolution algérienne    Foot : séminaire "MA FIFA" jeunes talents pour les arbitres du 13 au 17 avril    L'élimination du MCA entraîne celle du président du CA    Un climat de terreur    Vers le lancement de la version finale de la Charte des économies d'eau    Les nouvelles lois relatives aux partis politiques et aux associations, en Algérie permettront-elles leur dynamisation pour une participation et mobilisation citoyenne ?    Inhumation du Lieutenant-colonel Djoulem Lakhdar à Tissemsilt    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    La Fifa organise un séminaire à Alger    150e Assemblée de l'UIP à Tachkent: la députée Farida Ilimi élue membre de la Commission de la santé    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Mme Mansouri rencontre la vice-ministre des Relations internationales    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    La Coquette se refait une beauté    La wilaya veut récupérer les locaux non utilisés    Un rempart nommé ANP    Le Parlement persiste et signe    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Des partis politiques continuent de dénoncer la position du gouvernement de transition au Mali contre l'Algérie    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Panne d'idées, paralysie de l'action
Publié dans Info Soir le 17 - 09 - 2006

Constat n Il n'existe aucun centre de recherche en sociologie politique, aucune étude sur le comportement politique et électoral de l'Algérien. C'est le flou total.
Selon le politologue Mohamed Hachemaoui, le rapport avec la politique diffère d'un Algérien à un autre. Il explique que l'âge, la génération, le rang social déterminent ce rapport, citant les anciennes générations : pour certains «la politique était au cœur de leur socialisation» alors que d'autres rejetaient la politique.
Chez les jeunes générations, il y a un faible intérêt pour la politique du fait de la dépolitisation de ces dernières années. Les jeunes préfèrent le trabendo, la télé, estime-t-il, constatant un recul de l'activité politique, un désintéressement par rapport à la vie politique. Ceci est une tendance lourde, selon lui, mais pas irréversible. Loin de là.
Concernant ce constat, plusieurs explications sont avancées. «C'est une forme de sanction de la part des Algériens contre la politique prônée par le régime.» Et à l'intérieur de cette tendance, plusieurs motivations, dont les principales sont l'apathie et la forte politisation de la population à un moment donné, ont paradoxalement provoqué la désaffection. La population tourne le dos à la politique.
Ce recul s'explique, par ailleurs, par une foule de raisons. L'accès à la scène politique a toujours été réservé par le système à ses seuls privilégiés, à sa clientèle. L'état d'urgence et les lois d'exception n'encouragent pas non plus l'adhésion des citoyens à la vie politique. La focalisation du débat politique national sur la seule question du terrorisme, évacuant de fait les vraies questions de fond, comme le devenir économique de la nation, ne suscite guère l'enthousiasme des populations qui savent qu'elles sont «bernées» dans ces choix politiques.
Les nouveaux partis sont, quant à eux, les clones naturels du parti unique du moment qu'ils ont le même fonctionnement basé sur le clientélisme, l'affinité familiale, régionale...
Le problème démocratique se pose, en effet, avec acuité dans la plupart des partis politiques nationaux, toutes tendances confondues. Le chef est toujours celui qui commande et décide unilatéralement au détriment des statuts du parti et du règlement intérieur.
Faut-il une nouvelle forme de représentativité de la classe politique en Algérie ? Il faudrait plus qu'une nouvelle représentativité, mais refonder la philosophie politique et ses principes pour les adapter au contexte actuel. L'Algérien, consommateur par excellence de tous les produits, prend les idéologies conçues pour d'autres sociétés, se les approprie, en les faisant siennes. Ne serait-t-il pas judicieux, dès lors, de tâter le terrain sur ce plan, de formuler des idées, des concepts qui prennent en considération à la fois les aspirations des populations et les exigences de l'époque à tous les points de vue ?


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.