Résumé de la 7e partie n Mohamed exprime son ras-le-bol à Souad : lui non plus n'a pas l'intention de subir sa femme longtemps. Comme d'habitude, Fadhéla est aux aguets. Mais contrairement aux autres jours, Mohamed n'arbore pas de mine soumise. L'a-t-elle compris ? Elle ne le taquine pas. Elle va même faire des efforts pour ne pas le provoquer. Lui, va au salon où les enfants font leurs devoirs. Il s'approche de Souad, qui a étalé devant elle plusieurs livres. — Alors, ma grande que fais-tu ? — Des recherches papa, pour un exposé ! — Je peux t'aider ? — Ce n'est pas ton domaine ! — Alors, je te laisse faire. Il va vers Amine. — Et toi, mon grand ? — Des devoirs... Des maths... — Comme d'habitude... Toi, je peux t'aider, mais je préfère que tu fasses ta dérivée tout seul et ensuite je vérifierai ! Il va vers le cadet Zoheir, en train de dessiner. — Toi, tu dessines... Il se penche vers lui. — Des fleurs, c'est joli ! C'est pour qui ? — C'est pour maman et toi... C'est demain, l'anniversaire de votre mariage ! — Ah, fait Mohamed. Il n'a pas entendu Fadhéla arriver, poussant son fauteuil roulant. — Lui au moins s'est rappelé cette date. Mohamed ne répond pas. Il continue à regarder le dessin de son fils. — C'est joli, dit-il, mais il y a des endroits que tu n'as pas coloriés... — Je vais le faire, dit Zoheir. — Ne te casse pas la tête, dit Fadhéla au petit, il ne s'intéresse pas à ton dessin... Comme il ne s'intéresse pas à l'anniversaire. Sihem et Amine la regardent. — Maman, dit la jeune fille — Hé quoi, dit Fadhéla, c'est vrai qu'il ne s'intéresse pas à moi ! Mohamed se relève. — Tu as fait un beau dessin, mon petit. Tu me le donneras, je le mettrai dans mon bureau... (Il se retourne vers les deux autres) vous savez que j'ai encore vos dessins ? — Je gribouille, dit Amine, Sihem en revanche dessine bien. — Je les garderai tout le temps vos dessins... Fadhéla est vexée qu'il ne lui accorde pas d'intérêt. — Tu ne me dis rien ? dit-elle — Tu ne dis rien d'intéressant, répond-il. Et il quitte le salon, sans la regarder. Fadhéla se retourne vers les enfants. — Vous avez vu... Vous avez vu... (à suivre...)