Ils font tout : danser, sauter et crier au rythme du DJ-Mustapha et du chanteur Brahim Fezahs, la douce voix qui a fait vibrer les handicapés sur leurs chaises roulantes. Ceux-ci dodelinaient de la tête, bougeaient les épaules ou tapaient des mains… d'autres, même amputés d'une jambe, ont dansé et sauté sur un pied. Les trisomiques ont dansé et rapé. Mais la majorité n'a pu reprendre les chansons avec le chanteur même quand il a mis sa tête «fi raya» comme Taliani, ou crié «Sahraoui, Sahraoui».