Résumé de la 14e partie n Le «Wasp», un navire de guerre piloté par un jeune officier, le capitaine Johnston Blakley, était en ce XIXe siècle, la fierté des Etats-Unis. Après sa victoire sur les Anglais, Blakley mène son bateau dans les chantiers navals de Lorient, en France, pour réparer le «Wasp», éprouvé par la bataille du 28 juin 1814. Le navire réparé, il reprend la route des Etats-Unis. Le 1er septembre il aperçoit un convoi anglais, en route vers Gibraltar, sous la protection d'un bâtiment de guerre, «l'Armada 75». Ce vaisseau l'a également aperçu et le pourchasse, mais le «Wasp» réussit à lui échapper, puis, trompant sa vigilance, il réussit à s'approcher de l'un des bateaux du convoi — qui transportait du matériel de guerre — et le brûle. Cet acte extraordinaire accompli, à la barbe du capitaine de «L'Armada 75», le «Wasp» s'échappe. La nuit commence à tomber quand la vigie signale la présence de quatre bateaux, deux à bâbord et deux à tribord. Blakley, qui veut voir de quoi il s'agit, ordonne de s'en approcher. Il les observe et découvre qu'il s'agit de trois bateaux de guerre britanniques qui poursuivent un quatrième, un bateau de corsaires américain. Un des bateaux anglais, «L'Avon», commandé par le capitaine John Arbuthnot, ralentit sa course. Une heure après, Blakley réussit à le doubler à bâbord et, pointant ses canons vers lui, le somme de se rendre. Mais le capitaine refuse. Le «Wasp» lui envoie une salve, «L'Avon» répond : la bataille s'engage. Le «Wasp» prend l'avantage, en dépit de la nuit, qui empêche les belligérants d'orienter leurs tirs. Les canons de «L'Avon» sont détruits. Blakley renouvelle sa proposition de reddition et cette fois-ci, le capitaine accepte. Mais le bateau a commencé à couler. Le «Wasp», comprenant qu'il ne peut pas le capturer, s'éloigne : les autres bateaux anglais arrivent à la rescousse, mais ils ne réussissent pas à capturer l'audacieux «Wasp». Johnston Blakley et son navire ont maintenant acquis la réputation d'être invincibles et vont écumer, pendant plusieurs semaines, semant la panique parmi les navires anglais. En octobre 1814, il capture un navire marchand anglais, «L'Atlanta» : il fait prisonnier son équipage et envoie sa cargaison aux Etats-Unis. Le 4 novembre, l'intrépide capitaine établit une liste de ses exploits et l'envoie au ministère de la marine. A partir de cette date, le bateau et son équipage disparaissent. Un navire suédois, «L'Adonis», qui avait à son bord deux officiers américains rescapés d'une attaque anglaise, est le dernier à les voir. Le «Wasp» avait récupéré les deux officiers et avait mis le cap, en direction du Sud-Ouest, vers la zone des Bermudes, la zone des disparitions. Toutes les recherches, pour les retrouver, se sont avérées vaines. Et comme dans les autres disparitions, aucune épave n'a été retrouvée. Signalons que le premier «Wasp», repris par les Américains aux Anglais, a été remis en service l'année même de la disparition de son homonyme. Il a, lui aussi, disparu dans la zone des Bermudes. (à suivre...)