Résumé de la 1re partie n Au XIIIe siècle, un jeune moine et une jeune nonne anglaise, amoureux l'un de l'autre, ont décidé de fuir leur monastère et leur couvent. Nous sommes arrivés, dit le cocher. Les murs du couvent se détachent, lugubres, éclairés par la pleine lune. Une jeune femme devait les attendre, mais les environs sont déserts. — elle n'est pas parvenue à sortir ! Le moine s'approche et doucement appelle sa maîtresse. — tu es là ? — oui, répond une voix étouffée, je n'ai pas pu sortir ! — reste là, je viens te chercher ! Prestement, il escalade le mur. La jeune nonne est là, tremblante de peur, craignant d'être surprise. Ils parviennent à sortir du couvent. Le cocher, qui surveille les alentours, murmure : — vite, il faut partir ! Mais ils ne sont pas montés dans la carriole quand la porte du couvent s'ouvre et la voix tonitruante du gardien crie. — Alerte ! Alerte ! Le moine et la jeune nonne montent dans la carriole et le cocher fouette les chevaux jusqu'au sang. — hue, hue ! — les nonnes ne vont pas nous poursuivre, dit la religieuse. — mais ils vont donner l'alerte et nous aurons tous les habitants du village le plus proche à nos trousses ! Il se tourne vers le cocher : — plus vite ! Plus vite ! La carriole vole dans la nuit, mais bientôt on entend un galop de chevaux. — ils nous rejoignent, dit le cocher. — plus vite, dit le moine. Mais le bruit se rapproche et quelqu'un crie. — ils sont là ! Bientôt, une dizaine de cavaliers entourent la carriole et vocifèrent. — ils sont là ! — a mort, les sacrilèges ! Le cocher est jeté sur le sol. Un coup d'épée lui fait voler la tête. Le moine et la nonne sont tirés de la carriole. On lance une corde autour de la branche d'un arbre et on pend le moine. Quant à la malheureuse fugitive, on ne sait si on doit la tuer sur le coup comme les autres ou lui réserver un sort encore pire. C'est alors qu'on aperçoit, non loin de là, un prieuré. On y emmène la malheureuse et on l'emmure dans une chambre. «Tu n'en sortiras plus jamais, en expiation de ta faute !» Elle y mourra, quelques jours après, torturée par la faim et la soif. (à suivre...)