Résumé de la 2e partie n La jeune fille ôte sa peau de guenon et va chez la supposée famille de la promise du Sultan et prend place sur le podium pour la cérémonie du henné... Puis le fils du Sultan sauta sur le podium, s'assit à côté d'elle et lui mit dix bagues aux doigts. Ce fut une soirée extraordinaire et quand la famille du prince se prépara à partir, la jeune fille quitta le podium, remit les bijoux et la robe à la mère Zazia, qui ne cessait de l'embrasser et de la remercier, puis se voila et rentra au château. Elle remit rapidement la peau de singe et se cacha dans son coin habituel. Le prince, sa mère et ses sœurs rentrèrent plus tard et ne cessèrent de louer la mariée. Le lendemain, nuit de la Dokhla, on prépara la calèche et on se rendit chez la mariée pour la ramener chez son époux. La petite guenon les devança et fut accueillie par la mère Zazia qui l'habilla, la para et l'installa sur le podium. La jeune fille lui rappela qu'elle partirait avant la famille du mari et qu'elle devait se débrouiller. Le prince arriva, s'installa à côté d'elle puis fit signe à sa mère et à ses sœurs de se préparer pour partir. La tradition veut que la mariée rentre dans la chambre de ses parents avant de se rendre chez son mari. La mère Zazia la fit donc entrer et la jeune fille lui remit la robe, les bijoux, excepté les dix bagues que le prince lui avait remises lui-même, puis partit avant les autres. La tradition veut aussi que les parents soient seuls dans la calèche qui conduit la mariée chez son époux ; Soliman Jebali et sa femme tremblaient de peur mais n'avaient d'autre choix que celui de placer leur couffin de plumes dans la calèche et de l'accompagner chez le prince. Celui-ci se réunit avec ses amis qui le félicitèrent avant qu'il n'entrât dans la chambre nuptiale. La mère Zazia et le père Soliman déposèrent le couffin de plumes sur le grand lit à baldaquin recouvert de belles tentures et s'enfuirent avant l'arrivée du prince. Celui-ci rentra après les chants liturgiques, et les salves le saluèrent. Il était heureux et s'impatientait de voir sa belle épouse, mais la chambre était vide. Il souleva les rideaux et ne vit qu'un couffin d'où sortait une voix qui disait : — Quelle chance j'ai ! Quel destin est le mien ! Toute cette fête est pour moi ! M'hammed, le fils du sultan, fut effrayé et se mit à crier pour appeler sa mère et ses sœurs, puis hurla : — Où est la belle jeune fille qui était sur le podium tout à l'heure ?