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Histoires vraies
Les évasions du baron de Trenck (1re partie)
Publié dans Info Soir le 11 - 12 - 2008

Le baron Frédéric de Trenck a vraiment belle allure lorsqu'il est engagé comme lieutenant de la garde du roi de Prusse Frédéric II, au début de l'année 1745. Parmi tous les officiers royaux, il est assurément le plus fringant. Il n'est pas encore âgé de vingt ans, mais sa personnalité est telle qu'on ne peut pas faire autrement que de le remarquer. Avec sa haute stature et ses yeux bleus presque gris, sa manière si naturelle de porter l'uniforme, il a tout pour s'attirer les bonnes fortunes féminines.
Pourtant, inexplicablement, Frédéric de Trenck reste seul à la cour, ignorant les jolies femmes, même de haute condition, qui tournent autour de lui. C'est si étonnant que cela devient un sujet de conversation dans l'entourage du souverain. On pense d'abord qu'il a des mœurs contre nature. Des jeunes gens tentent leur chance sans plus de succès. Alors, quelle est donc la raison secrète qui voue le si séduisant baron de Trenck à la chasteté ?
Ce secret existe bel et bien, et il a même un nom Amélie. Elle a le même âge que lui, elle est aussi jolie fille qu'il est beau garçon, elle est, de plus, spirituelle et cultivée, et il en est tombé amoureux fou dès qu'il l'a vue. Oui, Amélie a tout pour elle. Elle a même trop de choses pour elle, la naissance, en particulier. Elle s'appelle Amélie de Prusse et elle est la propre sœur du roi.
Frédéric de Trenck sait bien que tenter sa chance est de la folie, l'amour est trop fort, et il est d'une nature à n'avoir absolument peur de rien. Les circonstances le favorisent. Une nuit de juillet 1745, un grand bal est donné dans les jardins du palais. Les couples dansent au son de la musique et peuvent ensuite s'éclipser dans les jardins. Inviter la princesse est hardi, mais Amélie ne lui oppose aucun refus lorsqu'il s'incline devant elle et les voilà tous les deux partis.
Frédéric devrait s'estimer heureux de cette faveur et s'en tenir là, mais encore une fois, ses sentiments et sa nature intrépide lui font franchir un pas supplémentaire. A peine les derniers accords se sont-ils tus qu'il prend sa cavalière par la main et l'entraîne dans un bosquet. Miracle, elle n'oppose pas de résistance et elle ne pousse pas de hauts cris lorsqu'il met un genou à terre pour lui déclarer sa flamme. Au contraire, elle rougit, se trouble. Elle lui dit que c'est de la folie, que rien n'est possible entre eux, mais elle le laisse parler.
Les jours suivants, il continue sa cour et la princesse Amélie ne tarde pas à avouer ses sentiments : elle aussi est tombée amoureuse de lui dès qu'elle l'a vu. Il est l'homme de sa vie. Et comme elle a un caractère tout aussi entier que le sien, elle n'hésite pas. Elle va trouver sans attendre son frère le roi de Prusse et lui déclare :
— Le baron de Trenck et moi, nous nous aimons. Je veux l'épouser ! -
Frédéric II ne l'entend évidemment pas ainsi. Même si les Trenck sont de bonne noblesse, ce serait une mésalliance, et puis il y a la politique : afin de resserrer les liens avec la Suède, il envisage de marier sa sœur à un prince de ce pays. C'est un non catégorique et définitif. Frédéric II ajoute même :
— Je vous interdis de vous voir, sinon prenez garde !
Bien que baron et princesse, Frédéric et Amélie sont d'abord deux jeunes gens amoureux l'un de l'autre, la raison et la prudence sont les dernières choses qu'ils connaissent et ils continuent quand même à se rencontrer. Ils le font en cachette, en prenant le plus de pré-cautions possible, mais c'est compter sans les nombreux espions dont Frédéric II dispose à sa cour. Un jour de septembre 1745, le baron de Trenck voit son capitaine s'approcher de lui et lui demander de lui remettre son épée. Il s'étonne :
— Que se passe-t-il ?
— Vous êtes en état d'arrestation.
— Qu'ai-je fait ?
— Je ne sais pas, mais suivez-moi. (à suivre...)


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