Résumé de la 53e partie n Timothy Evans est exécuté pour le meurtre de sa femme et de sa fille. Mais trois années après, le nouveau locataire de la maison de John Christie, voisin d'Evans, découvre un cadavre dans un de ses murs. M. Brown se précipite au poste de police et, encore sous le coup de l'émotion, il déclare. — j'ai trouvé un cadavre dans mon placard ! L'inspecteur Griffin, qui le reçoit, tente de le calmer. — vous voulez dire qu'il y a un mort dans votre placard ? — oui… mais en fait, ce n'est pas un placard ordinaire… Il était dissimulé derrière du papier peint… C'est en voulant changer le papier que j'ai découvert le placard… Un gros paquet m'est tombé dessus… J'ai ouvert… C'est les restes d'une femme ! — vous êtes nouveau locataire ? — oui, je voulais refaire le papier peint. — vous pouvez me donner l'adresse ? — c'est au 10 Rillington Place, pas loin d'ici… Le policier réfléchit. Le 10 Rillington Place lui dit quelque chose. — bon, dit-il, nous allons vous accompagner chez vous… Quelques instants après, M. Brown revient, accompagné de plusieurs policiers, dont l'inspecteur Griffin. L'inspecteur jette un coup d'œil sur le cadavre posé sur le sol et demande à M. Brown. — Avez-vous inspecté le placard ? — Non, avoue l'homme. J'ai été surpris par le cadavre que j'ai presque reçu dans les bras et j'ai couru vous informer. — il se peut que nous ayons encore d'autres surprises ! L'inspecteur arrache les planchettes encore collées au mur et regarde à l'intérieur du placard qui est plus profond qu'il ne paraît. — il y a quelque chose à l'intérieur, dit-il. Il se retourne vers les policiers qui l'accompagnent. — aidez moi ! Les policiers l'aident à sortir d'autres corps ; des femmes également enroulées dans des couvertures. L'inspecteur remarque que le plancher est, par endroits soulevé. — est-ce que vous avez touché au plancher ? — non… — alors, il faut l'inspecter aussi ! Il ordonne aussitôt aux policiers d'arracher le lino qui le couvre. Un quatrième cadavre est exhumé. Le pauvre M. Brown, qui a cru trouver refuge dans un immeuble paisible et peu coûteux, est horrifié. Il ne l'aurait certainement pas loué s'il avait deviné ce qui se cachait dans cet appartement. — si j'avais su… cette maison… Une maison que la presse britannique va appeler la maison des horreurs et qui va servir de décor à l'une des plus grandes affaires criminelles anglaise du XXe siècle. (à suivre...)