La rémunération des dirigeants d'entreprise fait débat depuis quelques jours dans certains pays touchés par la crise financière internationale. A l'origine, la révélation des montants des indemnités versées par quelques entreprises… en difficulté, à leurs dirigeants. Ces parachutes dorés comme on les appelle, ont même déclenché une vive polémique en France après que la presse eut révélé que Thierry Morin, l'ex-président directeur général de l'équipementier automobile en difficulté Valeo, a obtenu une indemnité de 3,26 millions d'euros. Pourtant, M. Morin a quitté une entreprise avec 207 millions d'euros de pertes en 2008 et 5 000 suppressions d'emplois en cours. Cette situation n'a pas manqué de susciter un tollé au sein de Valeo et dans toute la France. Salariés, syndicalistes, responsables politiques ou simples citoyens, tout le monde a crié à l'injustice. Un sentiment qui se «mondialise» chaque jour davantage et conforte les partisans du socialisme dans leurs convictions.