Du 2 janvier au 31 août 2009, l'Office national de métrologie légale (ONML) a autorisé, après vérification d'usage, l'entrée sur le territoire national de 1 855 conteneurs d'instruments de mesure (compteurs, balances et autres types). Une quantité inquiétante, qu'il faudrait réduire au plus vite, selon Sid-Ali Reda Ben El Khaznadji, directeur général de l'ONML, qui se prononçait à l'occasion de la 13ème Journée nationale de la métrologie célébrée hier à l'hôtel Hilton. «Un tel constat ne peut que pousser nos opérateurs économiques à investir dans ce créneau d'activité», a-t-il ajouté. C'est d'ailleurs le thème central de cette journée. Avant de passer au programme des communications, Ben El Khaznadji a exposé le bilan d'activité de l'ONML du mois de janvier au mois d'août 2009. Au chapitre de l'étalonnage et de la vérification : 154 instruments, à savoir des balances de précision, des balances commerciales et masses, ont été étalonnés. Quant aux compteurs d'énergie électrique contrôlés, ils se chiffrent à 1 000. L'ONML a aussi établi 10 certificats d'étalonnage, vérifié 4 baromètres et dressé 13 P-V de vérification. Deux agréments ont été délivrés cette année à des réparateurs-installateurs d'instruments de pesage électronique et mécanique, portant ainsi leur nombre à 91, soit : région du Centre (44), Est (27), Ouest (13) et Sud (7). Au chapitre des vérifications opérées par l'ONML au 1er semestre 2009, le bilan fait état de 31 580 compteurs à eau contre 17 534 au premier semestre 2008, de 151 908 (9 896) compteurs à gaz, de 254 857 (335 020) compteurs électriques. En ce qui concerne les jaugeages : 500 citernes en 2009 contre 561 en 2008 ; 21 réservoirs (24 en 2008), 35 cuves (79 en 2008). L'ONML a aussi délivré six certificats pour les instruments suivants : ponts-bascules, compteurs d'énergie électrique et débitmètres massiques. Le DG de l'Office a indiqué que des masses de 500 kg confectionnées par la société 2M ont été contrôlées par l'ONML. Il a aussi informé l'assistance que son institution connaîtra une modification de son statut afin de mieux assumer son rôle de conseiller des investisseurs et de protéger les consommateurs. Z. A.