«Le CNES veut fonder un partenariat avec les compétences algériennes installées à l'étranger, un partenariat nécessaire pour les mettre en posture qui va leur permettre de contribuer à arrimer le pays dans la société du savoir et des TIC.» C'est ce qu'a déclaré le président du CNES M. Mohamed Seghir Babes qui intervenait à l'ouverture de sa rencontre avec les initiateurs du projet Algerian Start-up Initiative (ASI). Tout en mettant en évidence le mandat consultatif du CNES, il a cité l'avis du CNES sur le programme e-Algérie 2013 demandé par le premier ministère et qui a été publié au Journal officiel. «Cet avis critique qui a été formulé dans une série de recommandations peut être considéré comme un repère pour le partenariat qui sera fondé avec ces compétences, en particulier avec des experts de Silicon Valley», a-t-il estimé à cet égard. L'expert algérien à Silicon Valley, M. Yacine Rahmoun, a relevé que «la première conférence sur la création de start-up a permis de constater qu'il est possible de faire de l'Algérie un pôle de start-up en Afrique du Nord et au Moyen-Orient». Tout en expliquant que les start-up représentent 80% de l'économie américaine, il a souligné que rien n'empêche un pays comme l'Algérie d'aller dans ce sens.