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L'Etat ambitionne de mettre fin à l'habitat précaire
La solution consiste à diversifier l'offre de logements
Publié dans La Tribune le 23 - 02 - 2010

La problématique est mondiale : comment faire en sorte que le citoyen ait des commodités d'habitat humainement acceptables ? La problématique est extrêmement compliquée et l'intérêt consiste à construire le plus grand nombre de logements pour un grand nombre de citoyens, diront les intervenants. En Algérie, en vertu d'un programme national mis en œuvre après 2007, l'Etat ambitionne de résorber le parc national d'habitations précaires existant à ce jour, a indiqué hier l'inspecteur général auprès du ministère de l'Habitat chargé de l'habitat précaire, Makhlouf Aït Saada. Lors d'une table ronde dédiée à cette problématique, le conférencier a précisé cette opération qui toucherait 554 000 habitations précaires sur le territoire national, dont 94 000 bidonvilles, 280 000 habitations vétustes et 180 000 à base de terre, repose en premier lieu sur le programme de logements sociaux, de l'ordre de 330 000 dans toutes les wilayas et dont l'essentiel est en cours de réalisation. La différence sera réalisée dans le cadre de la réhabilitation de certaines habitation en terre, comme c'est le cas dans les ksours existant (Adrar, Ghardaïa et Ouargla…), et qui ne peuvent faire l'objet de démolition, au regard du fait qu'elles constituent une partie du patrimoine architectural et culturel du pays. Ces constructions, qui offrent également la particularité d'être vulnérables aux pluies, nécessitent la réhabilitation. D'ailleurs, un dispositif est en train d'être mis en place pour aider les citoyens concernés à réhabiliter leurs maisons, révélera l'orateur, en précisant que l'opération devra faire appel à des architectes qui vont d'abord diagnostiquer les constructions pour suggérer les techniques appropriées.
La finalité étant de préserver cette richesse culturelle en vue de la léguer aux générations futures. L'utilisation des matériaux locaux est en outre préconisée comme solution pour la reconstruction des habitats précaires. La pierre, le béton en terre stabilisée (BTS), qui ont déjà fait leur preuves, doivent s'imposer en tant qu'alternative aux constructions en terre dans les régions du sud, et pour remplacer les matériaux plus coûteux. Lors de son intervention, Abdelhamid Boudaoud, architecte urbaniste et président du Collège national des experts-architectes (CNEA), a indiqué, en confirmant l'engagement de l'Etat à réaliser
70 000 logements et dégagé pour cela 9,9 milliards de dinars, que «le dossier est désarmais ficelé». Toutefois, il a suggéré une meilleure implication des communes qui doivent exprimer leurs besoins en matière de résorption de l'habitat précaire. Après avoir proposé de réaliser des «poches témoins» dans des villes qui accueillent des habitations de ce genre, il a estimé que l'opération nécessite beaucoup de moyens et de persévérance pour en venir à bout. Il a en outre regretté que des citoyens aient été recasés dans des logements neufs, après le dernier recensement, et qu'ils soient retournés à leurs habitations précédentes. Il est plus que jamais le moment d'établir des listes définitives des habitations précaires, a-t-il suggéré, avant d'enchaîner : «C'est là la mission des professionnels et de l'Etat.» De son côté, Lakhdar Khaldoun, ingénieur consultant, qui s'est appesanti sur l'aménagement du territoire, indiquera que cette solution s'impose tout autant dans la lutte contre l'habitat précaire. Elle représente un défi, dira-t-il en outre, avant de rappeler qu'en dépit du fait que toutes les communes ont fait l'objet d'études puis dotées de plans directeurs d'urbanisme, cependant, des contraintes et une forte demande sociale ont fait en sorte qu'ils ne trouvent pas d'application sur le terrain. Ce qui favorisera la prolifération d'habitations et d'excroissances de ville ne répondant à aucune norme.
Le problème est ancien, indiquera-t-il, en remontant aux origines de l'exode rural, qui a commencé lors de la Seconde Guerre mondiale, et s'est poursuivi jusqu'après l'indépendance de l'Algérie. Si des instruments d'aménagement ont été définis dès les années 1970, d'autres actions auraient pu être initiées, d'après lui pour arrêter l'exode massif des populations vers les villes. Toujours selon lui, il fallait développer des conditions de vie par la création d'emplois et de logements pour mettre fin à la dépression économique dans les campagnes. A l'en croire, rien n'a été fait pour stabiliser le monde rural. Et les résultats sont là : des bidonvilles qui enflent et des pratiques parasitaires -allusion faite à la vente de baraques-, prennent de l'ampleur. Les solutions ? L'aménagement du territoire doit être concrétisé et les zones à promouvoir doivent l'être tout autant, en ce sens qu'il faut encourager les investissements créateurs de richesses et d'emplois et diversifier les offres de constructions de façon à satisfaire diverses catégories de la société.
A. R.


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