Les participants au 4e séminaire national sur «le crime de la drogue» à Laghouat ont clôturé leurs travaux par un appel pour l'uniformisation des lois en matière de lutte antidrogue en vue d'assurer «davantage d'efficacité» aux efforts déployés dans ce sens. Ils ont, parmi les recommandations adoptées lundi dernier à l'issue de deux journées de travaux, appelé à la coordination et à la coopération entre les différents dispositifs spécialisés de lutte contre les drogues, à l'échelle locale, et à la clarification de la stratégie de prise en charge des toxicomanes, au niveau des établissements pénitentiaires. Les autres recommandations des séminaristes ont porté sur la création de laboratoires régionaux pour le dépistage et le suivi, la généralisation de structures sanitaires pour la prise en charge des toxicomanes, la réalisation du projet de l'Office national de lutte contre le crime et la dynamisation des moyens préventifs. En vue de conférer plus de crédibilité à l'action des corps de sécurité chargés de la lutte antidrogue, les participants ont préconisé le recours à l'expertise médicale dans les enquêtes judiciaires liées à la commercialisation de drogues, et la promulgation de textes de loi organisant la lutte contre les crimes de drogues, notamment par l'exploitation des techniques modernes d'investigation. Pour juguler le phénomène, tant à intérieur du pays qu'à l'extérieur, les participants ont convenu de la mise en œuvre des protocoles bilatéraux et multilatéraux de coopération internationale contre le crime de drogues, ainsi que l'implication des hommes de culte et des établissements scolaires et juvéniles dans la sensibilisation des jeunes et des enfants contre ce fléau destructeur.