Le Pakistan prend la présidence tournante du Conseil des gouverneurs Le Pakistan, puissance nucléaire qui refuse de signer le Traité de non-prolifération et ayant abrité un réseau de trafic de technologies nucléaires, a été nommé hier pour un an à la présidence tournante du Conseil des gouverneurs de l'AIEA. Le chef de la commission pakistanaise de l'énergie atomique, Ansar Parvez, a été désigné par acclamation à la tête du Conseil des 35 gouverneurs de l'Agence internationale pour l'énergie atomique. Le Pakistan succède à la Malaisie à cette responsabilité qu'il a déjà exercée une fois. Le Conseil des gouverneurs est le plus important organe de décision de l'AIEA après l'Assemblée générale réunissant 151 pays. Il se réunit cinq fois par an. Sa présidence doit diriger les débats et contribuer à la recherche du consensus au sein de l'instance. Ansar Parvez a estimé ne pas voir de problème avec cette nomination même si le Pakistan, comme l'Inde ou Israël, refuse de signer le TNP. Certains observateurs ont une opinion inverse en raison de la prolifération de technologies nucléaires orchestrée par Abdul Qadeer Khan, le père de la bombe atomique pakistanaise. Le scientifique avait publiquement avoué, en 2004, avoir partagé des secrets nucléaires avec l'Iran, la Libye et la Corée du Nord, avant de se rétracter dans un deuxième temps. Affrontement près du Nagorny Karabakh : un soldat azerbaïdjanais tué Un soldat azerbaïdjanais a été tué dans un affrontement avec les forces arméniennes près du Nagorny Karabakh, une région séparatiste d'Azerbaïdjan, a annoncé hier le ministère de la Défense à Bakou. Ce soldat a trouvé la mort dimanche après que des soldats arméniens eurent ouvert le feu sur des positions azerbaïdjanaises près du Nagorny-Karabakh, a précisé un porte-parole du ministère de la Défense, Eldar Sabiroglou. Les accrochages entre forces azerbaïdjanaises et arméniennes dans cette région se sont intensifés au cours des derniers mois. Au moins 18 soldats auraient été tués depuis le début de l'année, dont huit pour le seul mois de septembre. Rattaché à l'Azerbaïdjan pendant la période soviétique, le Nagorny Karabakh a proclamé son indépendance, non reconnue par la communauté internationale, après une guerre qui a fait 30 000 morts et des centaines de milliers de réfugiés entre 1988 et 1994. Le Labour appelé à éviter le «soap opera» entre les frères Miliband David Miliband, battu par son frère cadet Ed, a invité hier à Manchester les militants de l'opposition travailliste à s'unir, en oubliant «psychodrames» et «soap opera» -à commencer par celui de sa rivalité fraternelle- et a maintenu le suspense sur son avenir dans le parti. L'aîné des Miliband, David, était donné favori dans la course au leadership du Labour, ouverte après la démission de Gordon Brown pour cause de défaite électorale en mai dernier. Mais son jeune frère l'a coiffé au poteau, dimanche, grâce au soutien des syndicats. David, 45 ans, ex-chef de la diplomatie britannique, a laissé transparaître son amertume à son arrivée au congrès du parti à Manchester (nord-ouest de l'Angleterre). Ancien ministre, David a prononcé un discours très applaudi devant le congrès, affichant un soutien apparemment sans faille à son frère. Ses propos, livrés debout et sans note, tenaient du discours de chef de parti. David a d'ailleurs plaisanté sur son discours de victoire, peaufiné en pure perte. Les spéculations vont bon train dans les couloirs du congrès travailliste sur le futur rôle de l'aîné des Miliband. La BBC, comme la plupart des autres médias, croit savoir qu'Ed a proposé à David le poste clé de ministre des Finances dans le cabinet d'opposition.