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La cour rejette la demande de liberté provisoire pour M. Omani L'affaire en appel de l'importation des vaccins périmés de l'Institut Pasteur reportée au 8 décembre
Photo : S. Zoheïr Par Faouzia Ababsa Le tribunal criminel près la cour d'Alger a décidé, hier, de reporter l'examen en appel de l'affaire dite de l'importation des vaccins périmés de l'Institut Pasteur au 8 décembre. M. Belkherchi a accédé à la requête de certains avocats de la défense qui ont souhaité que le procès soit ajourné en raison de leur constitution dans le procès en appel de l'affaire de la Cnan, qui se déroulait au même moment. Une fois l'ajournement accordé, les avocats de M. Omar Omani, l'intermédiaire entre l'Institut Pasteur et les deux laboratoires indonésien et indien, ont introduit une requête pour la liberté provisoire en faveur de leur client dont ils estiment qu'il réunit toutes les conditions et garanties de présentation devant la justice. Le magistrat a statué séance tenante par le rejet. C'est alors que s'est produit un incident lors de l'audience. L'avocat de la défense a reproché à M. Belkherchi de ne pas avoir suspendu l'audience pour délibérer. Mieux, selon le défenseur de M. Omani, il n'a même pas jugé utile d'en référer à ses deux assesseurs. Une prise de bec s'en est suivie entre les deux parties. Il faut savoir que le magistrat peut délibérer immédiatement et en audience. M. Belkherchi a indiqué que la cour a estimé que le détenu ne présentait pas assez de garanties et qu'elle n'avait pas à suspendre la séance pour rouvrir le dossier, le consulter pour statuer. Ce report, faut-il le souligner, n'a pas plu à M. Omani qui, comme lors du procès en première instance, alors qu'un premier report avait été décidé, avait estimé qu'il avait passé assez de temps en prison et qu'il fallait en découdre avec cette affaire.Il faut rappeler que le 13 octobre dernier, l'intermédiaire des laboratoires a été condamné à six ans de prison ferme, tandis que les cadres de l'Institut Pasteur ont écopé de peines allant d'une année avec sursis à quatre ans de prison ferme. L'ex-P-DG de l'Institut Pasteur, en fuite, et contre lequel un mandat d'arrêt international a été lancé, a été condamné par défaut à dix ans de prison ferme. Les prévenus sont inculpés de passations de marchés contraires à la réglementation ayant entraîné, selon l'arrêt de renvoi, 'importation de vaccins périmés avec un préjudice financier pour l'Institut. Ils sont également inculpés d'octroi de privilèges indus.