Photo : S. Zoheir Par Faouzia Ababsa La 4e session du comité central (CC) du FLN, depuis le neuvième congrès d'avril 2010, s'ouvre aujourd'hui à l'hôtel Mazafran à Zéralda. Plusieurs points sont inscrits à l'ordre du jour de cette réunion,dont des propositions sur les différentes lois, telles que celles sur les partis politiques, les associations, la loi électorale, le code de l'information et surtout le texte suprême du pays. On se souvient qu'il y a cinq ans, le FLN avait mis en place plusieurs commissions, et chargé, chacune d'elles de formuler des propositions d'amendement de plusieurs lois, et de la constitution. Une première ébauche de celles-ci a même été diffusée dans la presse à l'époque. Mais avec les législatives de 2007 et les présidentielles de 2009, ces commissions ont été mises « au vert ».Elles ont été réactivées dernièrement, à la suite des décisions prises lors du conseil des ministres de février dernier et, les rapporteurs respectifs de ces commissions devront rendre compte au Comité Central des résultats de leurs travaux. Il sera également question lors de la réunion de la plus haute instance du parti entre deux congrès, de la préparation des prochaines échéances électorales, avec comme priorités les législatives avec tout ce que cela implique, comme la mise sur pied de la commission de recueils des candidatures, la campagne électorale et son financement. A ce sujet, il faut rappeler, qu'outre ses propres ressources financières, le FLN compte mettre à contribution les hommes d'affaires composant le club que Belkhadem a installé il y a exactement une année. Lors de cette installation, le Secrétaire Général du FLN avait indiqué que ce club était un espace à la disposition des opérateurs économiques du pays. Ses membres seront sollicités pour mettre la main à la poche en vue de financer les campagnes électorales. Il faut rappeler que la 4e session du comité central intervient sur fond de crise qui secoue le parti. En fait une crise qui n'a jamais été aplanie depuis 2004. Sauf que présentement, ce sont les acteurs qui ont changé. Parmi eux, Salah Goudjil, Mohamed Seghir Kara, saïd Bouhadja et d'autres qui se sont vus éjecter de la direction du parti après le dernier congrès. Ils ont d'ailleurs menacé dernièrement de recourir à la justice pour demander l'invalidation dudit congrès, estimant que beaucoup d'indus occupants ont été introduits au sein du comité central. En somme des personnes qui n'avaient jamais milité au FLN auparavant. Ils comptent parasiter la réunion d'aujourd'hui et certains d'entre eux vont même proposer la tenue d'une conférence nationale des cadres du parti. Une idée chère à Abderrezak Bouhara.