Photo : La Tribune De notre correspondant à Tlemcen Feth Allah Chawki Avec une telle rentrée scolaire, on comprend qu'on n'a jamais eu les moyens de mener une bonne politique. Résultat : les établissements scolaires continuent à souffrir de problèmes structurels. Autres chiffres alarmants, des centaines d'élèves ont quitté l'école. En outre, durant cette même année, bon nombre de lycéens ont mis prématurément fin à leurs études. Il s'agit des recalés au bac. Actuellement, les enseignants travaillent dans des conditions pénibles dans des classes surchargées et un climat de pollution sonore engendré par les travaux de réalisation de nouvelles classes. Des travaux sont effectués dans la cour ou en face de l'établissement scolaire, où des matériaux de construction sont éparpillés un peu partout. A cela s'ajoute le nombre d'élèves inscrits dans l'enseignement préparatoire au titre de l'année scolaire 2008-2009 dans la wilaya de Tlemcen, estimé selon la direction de la culture, à plus de 12 500 enfants âgés d'à peine cinq ans, répartis sur plus de 495 classes, soit 25 enfants par salle. L'autre nouveauté dans le secteur de l'éducation suite à la réforme est la suppression de la 6e année qui a créé un surplus en matière d'enseignants dépassant 780 et dont 300 ont été affectés aux collèges. Les contraintes enregistrées au niveau du cycle moyen devraient être résolues dès octobre avec l'achèvement de nouvelles classes en cours de réalisation pour désengorger des classes comptant actuellement jusqu'à 44 élèves. A ce sujet, plusieurs réunions ont regroupé le directeur de l'éducation et les directeurs d'établissement pour rechercher des solutions appropriées jusqu'à ce que l'ensemble des travaux d'extension ou de réalisation de classes soient terminés. Certains directeurs ont affirmé qu'il est impossible d'achever les travaux en octobre, indiquant que le calvaire pourra s'achever en décembre. Notons que, parmi les infrastructures dont la réception était prévue pour cette rentrée, à savoir quatre lycées et huit CEM, seuls les CEM de Sebdou et d'Ouzidan ont ouvert leurs portes, ainsi que le lycée de Marsa Ben M'hidi. Autrement, le reste des édifices est toujours en cours de réalisation, et l'on prévoit leur réception prochainement, soit durant ce trimestre, facteur qui a poussé les responsables du secteur à recourir dans certaines communes à des classes dans d'autres établissements