La confusion est générale sur cette présumée utilisation des armes chimiques dans la province de Damas. Entre ceux qui sont certains de l'utilisation de ces armes et qui poussent vers une action militaire contre le régime syrien, ceux qui restent prudents ou encore ceux qui sont certains que si utilisation d'armes chimiques y est elle ne peut être que l'œuvre des rebelles dont on ignore tout de l'armement, le forcing est à son apogée. Chacun veut pousser dans une direction. A Rome, le pape François a appelé à faire «cesser le bruit des armes» en Syrie. Mais qui a aujourd'hui envie de cette solution ? Certainement pas Washington ni Londres. Ces dernières, comme en 2003 contre l'Irak, envisagent vraisemblablement des options militaires. G. H.