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«Les troubles érectiles touchent 10 à 15% des couples»
Le Dr Youcef Khodja, spécialiste en urologie :
Publié dans La Tribune le 13 - 12 - 2008


Entretien réalisé par Amel Bouakba
LA TRIBUNE : Le dysfonctionnement érectile est un trouble qui est loin d'être anodin…
Dr Saadeddine Youcef Khodja : Absolument, en raison de son retentissement sur la qualité de vie, ce problème n'est pas si anodin. Le dysfonctionnement érectile est un véritable problème de santé publique car il touche 10 à 15% de la population mondiale masculine. Ce qui est énorme. En Algérie, nous n'avons pas encore de statistiques car c'est resté longtemps un tabou. Ce n'est que ces dernières années qu'on commence à en parler et à évoquer ce problème aux conséquences dramatiques sur la vie de couple. Il faut dire que la médiatisation de nouveaux traitements ont amené les gens à prendre de plus en plus conscience de cette pathologie. La preuve, il y a de plus en plus de couples qui viennent consulter. Au départ, ils ne savent pas à qui s'adresser.
Il faut savoir qu'en Algérie nous n'avons pas de sexologue, c'est donc les urologues spécialistes des parties intimes du corps humain qui prennent en charge cette pathologie.
En Algérie, il y a près de 350 urologues installés à travers le pays.
Quelles sont les causes de ce trouble sexuel masculin ?
Ce trouble se définit par une rigidité insuffisante des corps caverneux pour permettre le déroulement normal du rapport sexuel. Ses origines sont multiples.
On distingue principalement les causes psychologiques comme le stress, la fatigue, la dépression… et les causes organiques comme le diabète, l'hypertension artérielle, les cardiopathies. Notons que, parmi les maladies chroniques, le diabète constitue l'un des principaux facteurs des troubles de l'érection. Il faut savoir aussi que le dysfonctionnement érectile est corrélé à l'âge. En effet, à partir de 50 ans, ce trouble commence à s'installer. Vu que la population algérienne commence à vieillir, cette pathologie va devenir à l'avenir plus fréquente.
En somme, c'est une pathologie qui touche de plus en plus de couples algériens…
Tout à fait. J'ai de plus en plus de couples qui brisent le tabou et qui osent en parler. D'ailleurs, j'insiste sur ce point, il faut en parler et consulter car, si cette pathologie est négligée, elle peut conduire à de graves problèmes de santé en plus de la dysfonction érectile. D'autre part, le mariage tardif dans notre pays fait que beaucoup appréhendent les premiers rapports sexuels. Je reçois dans ce cadre pas mal d'hommes sur le point de se marier et qui viennent consulter et poser toutes sortes de questions car ils ont peur de ce premier rapport.
Quels sont les traitements disponibles actuellement ?
Pendant longtemps, il n'y avait pas de traitements, on se ruait sur les «recettes» traditionnelles auxquelles on attribuait toutes les vertus et autres aphrodisiaques, mais depuis une dizaine d'années des traitements ont commencé à voir le jour.
Il y a eu, bien sûr, la médiatisation de la fameuse «pilule bleue». Il a fallu que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fasse son enquête sur le sujet et détermine que le dysfonctionnement érectile est un réel problème de santé publique pour qu'on prenne au sérieux cette pathologie.
D'autant que ce trouble sexuel n'est pas un symptôme mais qu'il peut cacher des maladies graves comme le diabète. Il faut donc prendre conscience que cette pathologie est un indicateur de la santé de l'individu. C'est pourquoi, il est recommandé de consulter
rapidement pour augmenter les chances d'efficacité du traitement. Les études ont montré que, même dans les pays développés, on reste un an et plus avant de voir un spécialiste. Or, plus on consulte tôt, plus les résultats sont efficaces. Actuellement, nous disposons de plusieurs traitements, (oraux et injections intra-caverneuses). Ainsi, certains sujets peuvent ne pas répondre au traitement oral ou le contraire. Dans certains cas, on associe le traitement oral et le traitement injectable. Pour le traitement oral, nous avons le Viagra et plus récemment le Cialis. Pour le premier, la durée d'action est d'une heure et, pour le deuxième, elle est de 36 heures. La durée du
traitement est de trois à six mois. Ces médicaments ne sont pas remboursés, même dans les pays les plus développés ; en revanche, les injections intra-caverneuses le sont pour les malades diabétiques.
Le taux de succès par l'un ou l'autre traitement tourne autour de 70 à 80%.
Depuis l'avènement de la fameuse pilule bleue, nous assistons à un recours anarchique à ce médicament sans avis médical, ce qui n'est pas sans danger…
C'est un phénomène de mode auquel il faut mettre des garde-fous. Il est parfaitement déconseillé de s'adonner à ce type de traitement sans consulter au préalable un spécialiste. En effet, certaines personnes atteintes de maladies comme les maladies du cœur (les cardiopathies) doivent s'abstenir de prendre ces médicaments car c'est une contre-indication absolue.
J'attire aussi l'attention sur les produits médicamenteux contrefaits qui font des ravages ; c'est pourquoi il est important d'avoir l'avis du spécialiste et de ne pas acheter n'importe où les médicaments mais exclusivement en pharmacie.


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