Guendouz aurait pu laisser sa salade pour un peu plus tard, au lieu de se déverser comme ça à quelques jours du match de l'EN. C'est tout de même rageant de voir la Tunisie nous battre à chaque fois qu'on l'affronte. Que ce soit en football ou dans les autres sports. Guendouz nous a fait rappeler hier qu'on les avait pourtant battus 1-4 chez eux par la passé. Je voudrais signaler au passage que ce même Guendouz aurait pu laisser sa salade pour un peu plus tard, au lieu de se déverser comme ça à quelques jours du match de l'EN. Mais bon, cela est une autre histoire. Revenons donc à notre sujet. Vous croyez qu'ils sont vraiment plus forts que nous, ces Tunisiens ? Franchement, je ne le crois pas. Je pense que c'est juste une affaire de volonté. Oui, c'est là que réside la différence entre nous et nos voisins de l'Est. Il n'y a pas de doute, les Tunisiens sont plus volontaires et moins faignants que nous. Ça vous énerve, hein ? L'Algérien ne bosse pas en général, mais dès qu'on lui dit que le Tunisien ou le Marocain est meilleur que lui dans un domaine particulier, il se révolte et tente de se justifier en énumérant toutes les raisons possibles de son échec. Il ne voudra jamais admettre ses défauts. Le cas de ce joueur qui s'appelle Aïmen Demaï est très révélateur de la situation. Comment pouvez-vous expliquer que ce garçon qui a déjà joué pour l'Algérie chez les espoirs se retrouve aujourd'hui dans la sélection tunisienne, perdu à tout jamais pour les Verts ? On l'avait bien entre les mains par le passé, non ? C'est dire qu'il voulait vraiment jouer pour le pays de son père. Mais on l'a relâché de la manière la plus stupide dès lors qu'il a gagné en maturité. Les raisons ? Personne des (ir) responsables de la FAF n'a jugé utile de relancer un joueur qui évolue en Bundesliga et qui est, de surcroît, capitaine de son équipe. Pourquoi donc ? Juste parce qu'il avait hésité à revenir en Algérie après qu'on l'ait laissé affreusement seul, livré à la nature, lors du fameux tremblement de terre qui a frappé Boumerdès en 2003. Le mec avait eu tellement peur de revivre le même cauchemar qu'il a hésité à revenir en Algérie. Il paraît que c'est plutôt sa maman qui a eu la trouille et lui a conseillé de jouer là où... ça ne tremble jamais. Suzanne Amokrane [email protected]