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I-LA CRISE MONDIALE 2008/2009 ET IMPACTS SUR L'ECONOMIE ALGERIENNE
Publié dans Le Financier le 25 - 12 - 2009


3ème partie
Dr Abderrahmane Mebtoul / Expert International – Economiste
Il me semble qu'il faille comme l'a montré le grand économiste polo-nais KALECKI- dans la dynamique de la croissance- de différencier le salaire appliqué à la création de valeur du traitement (T) qui constitue un transfert de valeur, encore que les travaux du PNUD sont plus fins à propos de l'indice du développement humain, les traitements de l'éducation et la santé contribuant à terme à la création de valeur. Nous aurons alors dans le modèle dynamique amélioré de Kalecki T1 (éducation/santé essentiellement) et T2 ce dernier devant être limité au maximum, car constitué en majorité de ce que les Marxistes appellent des emplois improductifs, encore qu'avec les services qui deviennent de plus en plus marchands, la dichotomie emplois productifs/improductifs traditionnelle doit être dépassée. Pour le cas Algérie, la problématique des salaires ne peut-être isolée de la réforme globale en incluant l'approche institutionnelle et cela renvoie au concept de bureau de Max Weber nécessaire dans toute économie mais dans un sens négatif en Algérie car destructeur de richesses s'autonomisant en tant que pouvoir bureaucratique.

IV-CONCLUSION : LE DEFI DE L'ALGERIE 2010/2014
La mondialisation dans sa version contemporaine renvoie non seulement à des interactions internationales d'ordre économique, mais aussi à des interactions de type religieux et culturel, politique idéologique et militaire, et dont la crise d'octobre 2008 qui est loin d'être terminée, préfigure d‘importants bouleversements géo-stratégiques et socio-économiques tenant compte du futur défi écologique, horizon 2015/2020. L'Algérie devra s'y adapter si elle veut éviter sa marginalisation croissante, tant politique qu'économique, surtout avec l'épuisement inéluctable des hydrocarbures. C'est pourquoi toute stratégie d'adaptation ou de réponse à ce phénomène doit embrasser l'ensemble de ses composantes et de ses manifestations, notre participation volontaire et active à l'ordre international en construction devant être appréhendée et retenue comme un objectif de toute première importance. Notre adaptation est un problème de sécurité nationale, donc un défi pour les générations futures, évitant le retour suicidaire du volontarisme étatique des années 1970. Aussi, le défi essentiel est de dynamiser la production et les exportations hors- hydrocarbures et passer d'une économie de rente à une économie productive. Cela passe par une plus grande cohérence et visibilité dans la démarche de la régulation globale, et donc par la bonne gouvernance. Cela passe par les deux fondamentaux du développement du XXIème siècle, tenant compte de l'insertion dans les nouvelles mutations mondiales, une meilleure gouvernance centrale et d'entreprise et le savoir loin des emplois rentes. L'Algérie doit tirer les enseignements de la crise hypothécaires et d'une manière particulière la semi-faillite financière et immobilière des principaux pays qui ont misé uniquement sur les infrastructures à l'image de l'Espagne ou de Dubaï. Car, il s'agit de réorienter en urgence l'actuelle politique fondée essentiellement sur les infrastructures qui ne sont qu'un moyen du développement souvent clefs en main sans transfert du savoir-faire, sous le prétexte fallacieux du respect des délais en orientant le financement vers le savoir et les activités productives. Il s'agit de poser les véritables problèmes, à savoir l'approfondissement de la réforme globale pour un véritable développement durable tenant-compte du nouveau défi écologique et du nouveau modèle de consommation énergétique qui se mettra en place au niveau mondial entre 2015/2020.
Et seules des réformes internes permettront de modifier le régime de croissance pour atteindre une croissance durable hors-hydrocarbures, condition de la création d'emplois à valeur ajoutée, mettant fin progressivement à cette croissance volatile et soumise aux chocs externes, les dépense monétaires sans se préoccuper des impacts et l'importance des réserves de change, n'étant pas synonyme de développement car fonction, du cours des hydrocarbures. Or, paradoxalement, l'avancée ou l'accélération des réformes en Algérie est inversement proportionnelle au cours du pétrole, paradoxalement étant freinée lorsque les cours s'élèvent. Et nous revoilà au fondement du système rentier au sens toujours négatif, car la rente peut être une bénédiction ou une malédiction, voir le déclin de l‘Espagne pendant plus de deux siècles après l'épuisement des découvertes d'or et la rente agricole comme nous l'enseigne l'expérience des pays capitalistes qui a permis par la suite une dynamique de développement. C'est donc un enjeu vital pour les générations futures, d'autant plus qu'il est admis que l'Algérie sera un importateur net de pétrole dans moins de 18 ans et un importateur net de gaz dans moins de 25 ans, ayant seulement 1% des réserves mondiales de pétrole et 3% pour le gaz, devant tenir compte de la forte consommation intérieure. Or, 18/25 ans, c'est demain. L'Algérie étant indépendante depuis plus de 47 ans. Bonne année 2010 pour notre pays, en espérant qu'elle sera meilleure à l'avenir pour l'Algérie qui a toutes les potentialités pour devenir un vecteur actif au sein de l'espace euro-méditerranéen et arabo- africain, son espace social naturel, car le bilan de l'année 2009 est mitigé.
21 décembre 2009 Docteur Abderrahmane MEBTOUL Expert International

NB- (Voir les interviews dans Chourouk du 20 décembre 2009 des professeurs en Sciences économiques Abderrahmane Mebtoul, ex-président du Conseil algérien des privatisations et Abdelmajid Bouzidi, ex-conseiller économique à la présidence de la République sur l'inflation et la détérioration du pouvoir d'achat des Algériens)


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